relation est d'un ouicier distingue, qui comma~doit <Ians la citadelle de. Valence pendant'que'le Pa~pe Pie Vt y étoit détenu, et e!Ie a été puNiée'par~Sa: veuTe, en Angleterre. On assure qu'elle a~été-èi~voyée en France à une personne d'un étàt~ët ~uh caractère respectables, qui croit le récit authentique. Si en efîet cette relation est du général de Mercif, en sa quahté de témoin oculaire, il étoit plus en .état que qui que se soit de donner des défaits circonstanciés SL&'ce qui s'est passé pendant la détestioa du saint Pérè~ qu'l! ne quittoit point, et dont sa condùMe-Iùi,a~oh mérité la confiance. Son récit néanm0ms''n*ëst pOHtt nehe.en faits; it esterai qu'il n'embrassé pâs~uh long espace de temps; les ordres du Directoire pour se. saisir de la personne du Pape, chez les Chartreux* de Florence, et pour le transférer en France, ne datant que de la nn d'avril ou du commencement de mai ~799? Pape étant mort a la nn-du mois d'août suivant; ce n'est donc qu'un'intervalie'de quatre mois, Jequél, passé en prison,J~' peut pas .fournir beau- coup d'évenemens. Aussi ie gcnéraî de Merc~ se bomé-t-it à racoater que le Pape, ayant'été arraché de ~ee de son palais à Rome, après avoir passé quelque temp-s à'SiennQ, dans un couvent de Domiaicains, aNa chercher un. asi!e dans la Chartreuse de Florence; que lorsque ptût au Directoire d'en taire sortir imviei]Iard,dba*t l'umque occupation étôit de prier, etquin'avoit au~cune force, aucuns moyens à opposer a ses ennemis. peur !e transférer à Valence, le général Cbampionnet fut chargé d'exécuter cet ordre,. et lé fit d'une' tna~tcre qm dut satisfaire ses commettans; c'est-à-dire qu'il n'épargna rien-de ce qui pou voit abreuver ce T 2