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Titre : L'Ami de la religion et du Roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire

Éditeur : A. Le Clère (Paris)

Éditeur : Imp. Bailly, Divry et CieImp. Bailly, Divry et Cie (Paris)

Éditeur : De Soye et BouchetDe Soye et Bouchet (Paris)

Date d'édition : 1815

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691240k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32691240k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1815

Description : 1815 (T3,N53)- (T3,N78).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k31583q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'Académie francise. M. de Parny est mort te 5 décembre dernier. M. de Boumers a été très-malade. M. Morellet a fart une chute. 'Voi)à bien des accidens en peu de temps. Cette suecession de malheurs, tombés sur les vétérans de la littérature philosophique, amige tous ses amis. Heureusement cependant que touscesaccidens ne sont pas mortels. M-.MoreHet et M. de BoufHers sont beaucoup mieux. et on espère qu'ils se tireront d'affaire. Nous ne les mettons sûrement pas l'un et l'autre sur la mcme ligne que M. de Parny. Pource!ui-)a, II n'y a plus d'espérance. En revanche, on lui a fait des obsèques pompeusee~ auxquelles peiTt-être il n'eut trouvé qu'un défaut, celui d'être trop chrétiennes. Cet académicien, qui ne péchoit pas par exeës~de ce côté là se seroit proba))(ement bien passé de tant de prières. L'auteur de la Guerre des dieux anciens et T/zo~e?'M~a a été excessivement ioué dans des discours prononcés sur sa tombe, A )a vérité, on a eu la discrétion de ne pas exiger qu'on fit son oraison funèbre a t'éguse. C'est toujours quelque chose. Mais n'auroit-il pas'ëté de la bienséance qqe son éloge au cimetière eut renfermé quelques restrictions, et faut-it absolument nous forcer d'admirer indistinctement toutes les productions d'un homme qui a souillé la fin de sa vie par un poème immoral et coupable, tribut honteux qu'il .a payé au délire révotutionnaire? it faut dire à l'honneur des gens de lettres, que la p~us saine partie d'entr'eux ont té.moigné leur dégoût pour cet abus du talent. Nous ajouterons que l'on ne peut qu'avoir un souverain mépris pour l'esprit qui a présidé à cette composition monstrueuse, digne de Feyoque où elle a paru.

TRIESTE. Le transport de !a'dépouille mortelle de LL. AA. RR. les princesses de France Mesdames. Adélaïde et 'Victoire, à bord de !a frégate françoise la J~MH' <& JL~ a eu lieu, le 12 novembre, avec la plus grande soleti-' nité. Les bataillons de Blanchi, de Lusignaa et de Beaulieu prirent les armes. Le gouvernement permit à quarantehuit hommes et à vingt soldats armés de la frégate de mettre pi'rd à terre pour porter et escorter les ,sépu)eres pendant ie transport. Son Exc. M. !e comte de S.<urau p~ toutes les autorités civiles, miiitaireset.eccit'-siasbqups se réunirent a la cathédrale, ou M. l'abbé des Gatiois cétébra une messe, basse, à l'issue de laquelle le cortège se mit en marche il étoit ouvert par les pauvres de ta vi!)f !e bataiiion de Beau)!eu suivoit, puis ieclersé et M. i'abbé des Gidiois. yettoient alurs-