Donc pour tel angle de portance dans un certain intervalle de vitesses, on peut réaliser autour d'une aile deux régimes d'écoulement, l'un des régimes étant stable et l'autre métastable.
MÉCANIQUE céleste. – Sur les trajectoires permettant d'approcher d'un corps attractif central, à partir d'une orbite keplérienne donnée. Note (') ~) de M. Art J. Stersfeld, présentée par M. Ernest Esclangon. Un des problèmes les plus importants de la navigation interplanétaire consiste à établir pour la fusée un trajet dans lequel la somme des impulsions à mettre en jeu soit aussi petite que possible.
On sait qu'étant donné un corps gravitant sur une orbite circulaire autour d'un astre, l'impulsion initiale et unique à "lui donner pour que sa nouvelle trajectoire passe par un point choisi quelconque du plan de l'orbite est minimum lorsque l'impulsion est donnée suivant la tangente à l'orbite.
En dehors de cette solution, il en existe une autre, plus intéressante pour certaines trajectoires d'approche de l'astre central. Elle consiste à imposer au corps devant passer, en partant de l'orbite à rayon rp (Jtg. 1), à une distance de l'astre rn<^rp, un mouvement tel qu'au lieu de suivre la trajectoire classique (C), il s'éloigne d'abord du centre de l'orbite jusqu'à une certaine distance ra, pour se diriger seulement ensuite vers le cercle de rayon t-J!(2). Notre solution devient avantageuse dès que la quantité de mouvement exigée par la méthode classique est supérieure à celle nécessaire pour s'éloigner à l'infini, soit dès que
Pour une trajectoire composée de deux demi-ellipes, il faudrait donc imprimer au corps, au départ, une vitesse dirigée dans le sens de son mouvement de révolution et égale à
(' ) Séance du 12 février ig34.
(*) Pour la détermination de la trajectoire cf. Ary J. STERNFELD, Comptes rendus, 198, i934, p. 333.