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Notice complète:

Titre : Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854

Contributeur : Charton, Édouard (1807-1890). Directeur de publication

Contributeur : Desportes, François. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 37695

Description : 1854

Description : 1854 (A22).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k314378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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en partie le joug de sa noblesse, en avait fait un des prin- tortueuses, malpropres. Si la ville neuve, ou la ville de cipaux centres commerciaux de t'Aitemagne. Elle s'éten- Clément, qui s'étend derrière le château royal, bâti de 1718 dait alors non-seulement au-dessous d'Ehrenbreitstein, a 1786 par Clément Wencestas, te dernier évoque électeur mais sur la rive gauche de la Moselle, ou l'on cherche vai- de Trêves, a des rues régutières et droites, elle parait inhanement aujourd'hui des traces du petit Cobienz. bitée, tant les passants y sont rares. TouteTois, on ne deYers la fin du treizième siècle, les archevêques de Trêves, vrait pas se contenter de voir Coblenz du pont des bateaux souverains de Coblenz, voulurent fortifier cette ville sous le à vapeur; il faut débarquer, passer derrière un a)!rcux mur, prétexte de la mettre à l'abri d'une attaque extérieure, mais complètement inutile, qui dérobe la vue du quai, bordé, au en réalité pour augmenter leur autorité et reprendre à la delà du château royal et du palais du Gouvernement, de bourgeoisie les libertés qu'elle avait conquises. Les bour- magnifiques hôtels e't de belles maisons particulières; il faut gcois avaient d'abord favorisé ce projet et voté des fonds surtout traverser le pont de bateaux, qui a ')C3 mètres et pour la construction d'un mur d'enceinte; ils s'y opposèrent monter, soit à la forteresse d'Ehrenbreitstein, soit sur'tes ensuite quand ils virent le piège qui leur était tendu. Une hauteurs voisines de Pfanëndorf. De ces belvédères Naturels insurrection éclata. Après une guerre sanglante qui dura et artificiels, on découvre une des plus belles vues des bords deux années, l'archevêque Henri t'emporta. CoMenz, toute- du Rhin. A ses pieds, on a le Rhin, qui, a peine sorti des fois, reconquit, sous D'ether, le successeur de Henri, les montagnes, reçoit la Mosette, et, entraînant ses eaux sans libertés et les privilèges dont ce dernier t'avait dépouillée; les méler d'abord avec les siennes, décrit des courbes gramais le successeur de Diether, Baudouin de Luxembourg cieuses de la base des riantes collines qui bordent sa rive (135.i), la sou~t de.nouveau à son autorité absolue. Du droite jusqu'à la chaîne de montagnes plus étoi"-nêe où it reste, itfuMebienfaiteurde la ville asservie: il l'entoura seperdâl'honzon.Atajonction des deux ueuves°Cob!enz de fortiucations il agrandit-Ehrenbroitstein, appelée alors enrichie par son commerce, qui prend chaque année plus Hermannstein; il bàtif le vieux pont sur la Mosette; il dé- d'extension, parait déjà à l'étroit dans l'enceinte de ses truisit tous les châteaux situés sur son territoire, des fortifications. De quart d'heure en quart d'heure, son pont, barons et des chevaliers exerçaient impunément la profession se croise incessamment une foule active, s'ouvre pour de voleurs de grand chemin il rétablit partout t'ordre et la laisser passer, soit un bateau à vapeur, soit une flottille de paix, et, a sa mort, qui eut lieu en 1367, il laissa la ville bateaux à voiles traînés par des remorqueurs. A gauche on de Cobtenx-, sinon libre, d~ moins florissante. voit le fort Alexandre et te fort Constantin à droite, sur ta A dater de cette époque~ 'l'histoire de Cobtenx peut se rive gauche de la Mosette, se développe, sur le Petersberg, résumer par quelques dates. Pendant la guerre de Trente le fort François; enfin, au delà de la Mosetfe et du Rhin ans, eue fut prise, en 163~ par.tes Suédois, pms par les s'étend une vaste plaine, parsemée de vittages que terminent Français; ëit~l636,'par'!ëstmp'énaux. En 1688, BoufSers à l'ouest et au nord tes chaines de montagnes volcaniques la bombarda vainement;,ne jM~v3nt s'en emparer, il la appelées Maifeld et Eifel. Tout en admirant les riches culréduisit en cendres. En 1786, eue devint ta résidence des turcs de cette plaine accidentée, .on ne peut s'empêcher de électeurs (te .Trêves en 1 792, t'agite 'prin'c!pM''de t'émi- songer aux nombreuses bataittes qui s'y sont livrées, depuis gration~ncaise. Prise par Marceau 01 jj~etiejut plus le jour où César s'y est promené en triomphateur, jusqu'à tard te chef-tiéù d'un AépM'tcment de l'empire français cetui Marceau et Hoche y ont été ensevelis. C'est sur ces (Rhm-et-MoseItc). ?' hauteurs que Chitde-Harotd s'écrie: Depuis 1815, Cobtenz appartient à la Prusse, qui ta pos- Honneur i &iarceau! Courte, brave et ¡¡lm'ieuse fut sa jeune Carsède encore aujourd-hui Elle est ta capitale de.provmces n~~S: celle qu'il conuuandait et celle rhénanes de la Prusse. Sa population s'élève à 20000.ha- q~it combattit. Puisse retranger qui passe près de sa tomhe prier bitants, dont 3000 réformés; à 26 000, en y comprenant pourk repos de l'urne de m héros' Car il MIe ehampioa tie la ta population d'Ehrenbreitstein et la sarnison, qui se com- ~tc,– un de ces hommes, peu nombreux, qui, armes par elle, n'ont

ose de fi batailIons d'infantérié; 9 com a nies d'artillerie p`~s le droit de répression qu'eUe leur accordet avaIt cou-

pose de 6 batai.tons d-mfanteric, 9 compagn~artitter.~ S~ son et ceux qui lui ont SUI'vécu ont

et2compagmesdop)onmers:en.tout4000hommes. pieure~mort. de son Mme, et cew qui «'~utY).Lunn[ Comme point militaire, Coblenz est un lieu important. Ses

trois forteresses, a dit V.Hugo, font face de toutes part9,

La Chartreuse domine la route de Mayence, le Petersberg < LA DERNIÈRE ÉTAPE. garde la route de Trèves et de Cotogne.t'Ehrcnbreitsteit! Joun-NAL 1)'UN VIEILLARD.

surveille le R]m.et la route de Nassau. Un pont de trente- six bateaux construit, en 1819, sur te Rhin; un ponf de Suite.–Voy. p. 0,10,39,~ q.uatorxe arches sur la Moselle, bâti en pierre de lave, sur t!); li."fFÉLlcrrÉ. les fondations mêmes du pont édifié, vers 13H, par l'ar- -~E Ë'f FEUcrrE.

chevéquc Baudouin le célèbre fbrt'Ehrenbreitstein, rendu Le jour baisse, l'air s'est refroidi j'ai songé à allumer aux Français le 27 janvier 1799, après un blocus où les mon feu et j'ai sonné Félicité, mais inutilement Il a fallu assiégés avaient payé un chat 3 francs et une livre de cheval me décider à l'atter chercher moi-même. Je l'ai trouvée 30 sous; un puits de 580 pieds de profondeur, creusé par sur le seuil avec René. J'ai cru d'abord qu'elle le conseille margrave Jean de Bade; un bon vieux couvent de fran- tait mais, en m'approchant, je me suis aperçu que c'était ciscains, converti en hôpital en 1804; une Notre-Dame René qui avait ta parole; Félicité écoutait d'un air cmbarromane, restaurée dans le goût Pompadour et peinte en rassé. Les rôles auraient-ils été changés subitement, et rose; une éghse de Saint-Florin, convertie en magasin de p~échcrait-on la prêcheuse?

fourrage par les Français, aujourd'hui église évangélique, Je n'ai pu m'en assurer, car au bruit de mes pas René et peinte en rose; une cottégtate de Saint-Castor, enrichie s'est brusquement interrompu, Félicité est venue à moi, et d'un portail de 1805, et peinte en rose; point de biblio- je t'ai envoyée allumer mon feu

thèque: voilà Coblonz. Quant à moi, je n'y suis pas entré; L'attitude du vatet.de Roger m'a paru sincère il était tant d'églises roses m'ont effrayé! » très-rouge et tenait a la main son chapeau dont il re~rL mténcur de la ville otfre, il est vrai, peu d'intérêt. La dait le fond, comme s'il y eut cherché quelque bonne idée \ieuie Vttte, ta partie la ptus rapprochée de la Mosette, tombée ta de son cerveau et pour lc momeM égarée Quand est un peu animée; mais eile n'a que des rues étroites, je lui ai demandé des nouvelles de son maître il m'a ré-