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Notice complète:

Titre : Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854

Contributeur : Charton, Édouard (1807-1890). Directeur de publication

Contributeur : Desportes, François. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 37695

Description : 1854

Description : 1854 (A22).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k314378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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la plante par un chien; on l'enveloppait ensuite dans un linceul.

Ces contes, plus absurdes encore qu'amusants, se retrouvent presque dans tous les pays.

On trouve de curieux détails sur la mandragore dans l'ouvrage du père Joseph-François Lapiteau, intitulé MeMKKre pre'M~'s à S. A. R. ~r le ~Mc d'Orléans, régent ~M royaume de France, concernant la prc'CMMM plante du ~sen~ Tartarie, de'coKfer~ ait Canada; Paris, 1718. L'auteur dit que les dépliants rencontrent la mandragore sur la route du paradis terrestre.

Thomas Brown traite de la mandragore dans son Essai .<r les e~reMrs populaires (1738).

On lit dans les Histoires prodigieuses, par P. Boaistuau, surnommé Launay, natif de Bretagne (Paris, 1575) « Je vis dernièrement à la foire Saint-Germain, en ceste ville de Paris, une racine de mandragore qu'un sophistiqueur avoit contrefaite par art, qui avoit certainement racines si bien entassées l'une dedans 1'autre, qu'elle représentoit proprement la forme de l'homme; et asseuroit ce donneur de bons jours, que c'étoitta vraie mandragore, et demandoit 20 escus de cette racine; mais la fraude fut incontinent descouverte, et croy qu'il fut contraint enfin d'emporter sa racine en .Italie, dont il disoit qu'elle étoit venue (en effet, on en trouvait beaucoup, disait-on, en Pouille, au mont Saint-Ange). »

ALPHABETS DÉCOUPÉS PAR UN AVEUGLE. On garde encore en Portugal le souvenir d'un aveugle auquel plusieurs auteurs ont fait l'honneur d'une biographie. Diogo ÂIvarés était né dans les dernières années du seizième siècle, et il créait ses frètes merveilles vers 1603 ou 1604. Quoiqu'il n'eût jamais pu apprécier la forme d'aucun corps, il était parvenu à découper les lettres avec une telle éiègance, qu'il en avait formé plusieurs recueils gardés précieusement dans le trésor du duc de Bragance. Comme s'il eût voulu rendre ce travail délicat le résultat de toutes les difficultés vaincues, il avait soin d'ajouter à la fin de ses Abécédaires variés « Diogo Alvarès a écrit ceci à Abrantés avec une paire, de ciseaux et en ne se servant que de la main gauche. Il n'a jamais vu et n'a jamais appris, » Le savant abbé de Sever met cet aveugle ingénieux au nombre des célébrités du dix-septième siècle. On se sert du prétexte de ce que l'on mendie pour ne pas donner à l'hôpital, et de l'hôpital pour ne pas donner aux mendiants. DoMAT. CHANN1NG.

Voy.p. 158,-t89,238.

COMMENT ON PEUT FAIRE SON ÉDUCATION PERSONNELLE. Avant tout, le grand moyen d'éducation, celui qui renferme tous les autres, c'est de s'attacher à notre éducation personnelle, à la culture de nous-mêmes, comme à notre fin principale; c'est de prendre la détermination ferme et solennelle de tirer le plus grand et le meitleur parti des facultés que Dieu nous. a données. Sans cette résolution, les meilleurs moyens sont de peu de valeur, et avec elle les plus petits deviennent efficaces.

Vous verrez des milliers d'hommes qui, avec toutes les ressources que la richesse peut rassembler, maîtres, bibliothèques, instruments, ne font rien de passable, tandis que d'autres, avec de faibles secours, font des merveilles, uni-

quement parce qu'ils sont les seuls qui agissént sérieusement.

L'homme qui se met sérieusement à l'oeuvre trouve des moyens, ou, s'il n'en trouve pas, il en crée. Une volonté énergique fait beaucoup de peu, donne de la puissance à des instruments faibles, désarme la difficulté et souvent même en fait un secours.. Chaque état offre des moyens de progrès, si on a assez d'ardeur pour s'en servir. Une grande idée, comme cette de l'éducation personnelle, si on la saisit clairement et fortement, brûle dans rame comme un charbon ardent. Celui qui se propose résolument une grande fin', y est, par cet acte, à moitié parvenu, et il a franchi la principale barrière qui le sépare du succès.

Il est des hommes qui sont découragés et qui ne tentent de faire aucun progrés,-par la fausse idée qu'ils ont que l'étude des livres, étude que ne leur permet pas leur position, est le moyen suprême et le seul efficace. Mais je lès prie de considérer que les grands volumes, dont nos livres ne sont que des copies, c'est-à-dire la nature, ta révélation, l'âme et la vie humaine, sont libéralement exposés a tous les yeux.

Les grandes sources de la sagesse sont l'expérience et l'observation; et celles-là ne sont fermées à personne. Ouvrir et fixer nos yeux sur ce qui se passe hors de nous et en nous, c'est l'étude la plus féconde.

Les livres sont surtout utiles quand ils nous aident à interpréter ce que nous voyons et ce que nous expérimentons. Quand ils absorbent l'esprit, ce qui arrive quelquefois, et qu'ils le détournent de l'observation de la nature et de la vie, ils engendrent une folie savante, contre laquelle on ne pourrait échanger sans grande perte le simple bon sens de l'ouvrier.

Il faut que la volonté de s'instruire, de s'élever.soi-méme, soit sincère. En d'autres termes, le but réel doit être notre éducation morale; c'est pour elle-même qu'il faut la chercher, et non pour en faire un moyen ou un instrument. Le nombre des personnes qui désirent l'éducation, seulement pour acquérir de'la fortune et s'élever dans le monde, est considérable; mais ces personnes ne cherchent pas véritablement le progrès ce qu'elles poursuivent, c'est quelque chose d'extérieur, quelque chose qui leur est étranger; et une impulsion si basse ne peut amener qu'un progrès restreint, partiel, incertain. Sans doute un homme doit travailler à améliorer sa position; mais il doit d'abord songer à s'améliorer lui-même s'il ne connaît pas d'autre usage plus noble de l'esprit que de le fatiguer au profit du corps, il faut désespérer de son éducation.

En faisant ces observations je n'entends pas conseiller à l'ouvrier de rester indifférent à sa position. Je regarde comme important que chaque homme, quel que soit son état, possède des moyens de bien-être la santé, une nourriture et des vêtements convenables, et parfois un peu de retraite et de loisir. Voilà des biens véritables qui méritent d'être recherchés pour eux-mêmes, et d'ailleurs ce sont des ressources importantes pour la cause que je défends. Une habitation propre, confortable, avec des aliments sains, n'aide pas peu au développement intellectuel et moral. Un homme vivant dans une cave humide ou dans un grenier ouvert à la pluie et à la'neige, respirant l'air .impur d'une demeure sale, et essayant en vain d'apaiser sa faim parune nourriture insuffisante et désagréable, court risque de s'abandonner à une insouciance désespérée. Améliorez dbhe votre sort; multipliez vos ressources, et mieux encore, faites fortune si vous le pouvez par des moyens honnêtes, j et si vous ne la payez pas trop cher. Une bonne éducation est faite pour vous pousser dans vosaBaires, et vous devez en user pour ce but. Seulement prenez garde que cette fin