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Notice complète:

Titre : Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854

Contributeur : Charton, Édouard (1807-1890). Directeur de publication

Contributeur : Desportes, François. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 37695

Description : 1854

Description : 1854 (A22).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k314378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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leur cours ce sable et ces pierres durant les six jours de ta semaine, et se reposent et demeurent tranquilles le jour du sabbat. Le bruit de. ces eaux, de ces pierres et de ce sable est semhiaMeaH fracas du tonnerre, on des Bots de la mer et des vents orageux, au point qu'on entend pendant la nuit le bruit qu'ils font, jusqu'à une distance d'une demi-journée de marche.

La largeur de la rivière est de 200 coudées, environ l'espace que parcourt une flèche. Personne ne peut la traverser sans qu'elle soit en-repos; le jour du samedi, dès qu'elle cesse de couler, un feu s'élève sur toute l'étendue des deux rives, et jette de si grandes flammes depuis le commencement jusqu'à la fin du sabbat, que personne n'en peut approcher qu'àla.distaace d'un demi-miDe de chaque coté du sabbatique. Ce feu embrase'toutce qui, au~environs de la rivière, sort do la terre et porte racine' Néanmoins, pendant tous les six. jours ouvrables, beaucoup d'individus des tribus'de Dan, Zabulon, Aser et Nepiitati, vont avec leurs troupeaux au bord de la rivière, et crient: « Nos frères, enfants des tribus des 7csc/H'oM!, montrez-nous des chameaux, des chiens, et des chevaux! » Ils s'étonnent en les voyant, et disent :*« Qu~ ce chameau est grand! que sa tête est longue et sa queue courte! Que ce chien est beau, ce cheval majestueux » Puis ils se saluent et se séparent.

Les eaux de la rivière sabbatique sont trés-améres personne ne peut ni en boire ni en user pour arroser ses champs. Il y a d'autres sources qui se jettent toutes dans un seul lac et arrosent toute cette région. Dans ce lac il y a beaucoup de poissons, et sur ses rives volent des oiseaux de toute espèce. Ces poissons sont exquis, et leur couleur est admirablement belle; leurs écailles servent à orner la t~te des vierges du pays. Parmi ces oiseaux, il en est qui chantent si harmonieusement et avec tant de charme, qu'à leur ramage le berger quitte ses troupeaux le laboureur, sa charrue, et tous viennent s'endormir dans l'extase et l'enchantement.

Le sol du pays de la tribu de Moïse est gras et fertile ils y sèment du lin, y élèvent des vers à soie ils fabriquent des habits très-riches et des tuniques tissues en or et en argent, car ils possèdent beaucoup d'argent et beaucoup d'or. Leurs jardins leur fournissent des .vergers et toutes sortes de fruits, tout genre de légumes, tels que des melons,, des oignons, de l'ail, du froment, de l'orge, et produisent tout au centuple. r

Le manuscrit se termine par ces lignes

Eldad s'énonçait avec grâce, et il appelait chaque objet dans' !a langue sainte, qu'il possédait parfaitement, et plusieurs savants ont recueilli ses mots hébreux pour enrichir leur langue. D'autres ont fait des ouvrages sous son nom qui sont pleins d'ignorance et de mensonge. Il suffit de citer le nom d'Eldad pour donner un démenti à ces écrits car ce juste était un homme véridique, et rien ne lui était inconnu. <

` KAIMWAN.

Cette ville, dit un auteur arabe, est située au milieu d'une plaine étendue. Au nord estlamer de Tunis; âl'orient, la mer de Safakes et de Râbes; la plus voisine est la mer Orientale, qui est à.une distance d'un jour de marche. De e cette ville à la montagne, on compte également une journée. A l'orient se trouve un marais salé. Les terres de tous ces cantons sont d'une fertilité admirable; mais toutes le cèdent an territoire occidental, appelé la plaine de Dawarah, où les grains, dans une année abondante, produisent cent pour un. L'air de ce canton est parfaitement sain et salubre: Le médecin Ztad-ben-Halioun, lorsqu'i! sortait de Kâîrowan

pouf se rendreâRakkàdah, et qu'H passait devant la porte d'Asram, ne manquait pas de relever son turban et de se découvrir ta tête afin de recevoir, comme un remède satutaire, l'impression d'une atmosphère si pure. Kaïrowan a. eu de tout temps huit enclos, dont quatre sont en dehors et quatre en dedans des remparts. Les 'marchands ou les voyageurs qui voulaient entrer dans Kaïrowan des denrées susceptibles de payer des droits étaient tenus de passer par Sabrah, ville yoisine. La ville a quatorze portes là porte des Palmiers, la porte de la Tradition, la porte de la Fabrique, la porte Neuve, la porte du Printemps,.etc. ') (Notice d'un manuscrit arabe contenant la description de l'Afrique, et intitulé 7M Fi~OM'es <f:< temps, et les routes et les empires, conservé âtaBMothèque impériale. Voy. t. XII desA''otices ei èxtraits des msK~cnfs a'e la Bibliothèque ~M't'ot et <a~'a! bibliothèques; 1831. M. Quatremère de Quincy sq)pose que cepeut être un fragment d'un 'Traité:de géographie et d'histoire composé par Abou-OI)aM, de Cordoue, vers l'an de t'hégyre 353. La mosquée de Kai'rowan était célèbre; on y admirait surtout deux magnifiques colonnes de pierre rouge marquée de taches jaunes. On assurait que l'empereur de Constantinople avait offert pour ces colonnes leur pesant d'or, lorsqu'elles ornaient une égtise antique. Le minaret avait 60 coudées de hauteur.)

LA ttANDRÂGORE.

La mandragore, qu'Etdad appette f( l'arbre à la face d'homme, n et dont le nom scientifique est ~K;'opa ~<:ndra~'s (Soianêes), est une planté vénéneuse; elle agit comme narcotique, etavccpkts d'énergie que la belladone. Elle croît naturellement dans les- bois et sur les bords des rivières, dans lesendroits ou les rayons du soleil ne pénétrent point. On la trouve surtout dans le Levant, en Italie et en Espagne. Sa racine est épaisse, vivace, longue, fusiforme, MancMtre en dehors, souventsimp)e, quelquefois partagée en deux ou trois-parties, et garnie de fibres menues elle donne naissance à plusieurs feuilles ovales, oblongues, rétrécies à leur base, grandes, onduiées sur leurs bords, et étalées en rond sur ta terre. Les fleurs tte la mandragore sont blanchâtres, légèrement teintes de pourpre, et solitaires sur des hampes plus courtes que les feuilles et naissant immédiatement de la'racine. Le fruit ressemble à une trèspetite pomme c'est une baie'charnue, molle, jaunâtre lorsqu'elle est mûre, et d'une odeur fétide, de même quela plante tout entière.

La racine v elue et'queiquefois bifurquée de la mandragore t'a fait comparer, dès les temps les plus anciens, et chez tous les peuples, à un corps humain.

Théophrastc appelle cette plante "a)~opo?M~i'tO~ (a é forme humaine), et Columelle la surnomme Mm!o?M (demi-homme)..

Les anciens la faisaient entrer dans la composition des philtres.

An moyen âge, le mot seul de mandragore causait une sorte de frémissement. On ne pouvait songer au petit homme planté sans effroi. Quand on arrachait la plante de terre, elle poussait des gémissements. Cependant, celui qui pouvait la posséder était riche et heureux jamais, H suffisait de la placer dans un coffre à argent le nombre des pièces de monnaie qu'on y enfermait avec elle doublait chaque jour. Si on la portait en des lieux où l'on soupçonnait que des trésors avaient été enfouis, elle les faisait aussitôt découvrir, s'étancant d'ette-même vers la cachette. Mais il n'était pas facile de se procurer la mandragore; it fatiait ia cueillir sous un gibet, en observant certains rites, et au risque de la mort si l'on se trompait dans tes détails trèscpmptiqfiés. de cette conjuration. Toutefois, il y avait un moyen .d'échapper à ces périls c'était de faire cueillir