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Notice complète:

Titre : Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854

Contributeur : Charton, Édouard (1807-1890). Directeur de publication

Contributeur : Desportes, François. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 37695

Description : 1854

Description : 1854 (A22).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k314378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mands pendant une de leurs plus anciennes incursions dans la Gaule. Les solides débris de cette forteresse furent en partie conservés lorsque saint Amand fit élever la chapelle et le cloître: ils existent encore, et l'on y remarque les traces distinctes du genre de maçonnerie connue sous le nom d'ouvrage « en arête de poisson )) ou « en feuille de fougère. < Un des caractères de cette maçonnerie est que sur chaque rang de pierres plates disposées obliquement de gauche à droite est ptacéun autre rang de pierres obliques de droite à gauche.

Allovin Bavon, prince de la Hesbaie, converti par saint Amand, se retira dans l'abbaye de Saint-Pierre, et mourut en état de sainteté, dans une cellule qu'il s'était construite près du monastère. Sa béatification eut lieu en 680, sous l'abbé Wilfrid; la proclamation en fut faite par saint Ëtoi, évoque de Noyon, et,.à cette occasion, l'abbaye passa de l'invocation de saint Pierre sous celle de saint Bavon. Ce fut, suivant toute vraisemblance, au temps d'Arnoutd te Grand que l'on construisit la crypte de Sainte-Marie, dont nous donnons la vue, sur remplacement de la chapelle élevée par saint Amand parmi les ruines du C<M<nmt Ca~at~M. Cette crypte, seulement à demi souterraine, paraît avoir subi une première restauration versll48; en effet, àcette époque elle fut de nouveau consacrée par Anselme, évoque de r Tournay. C'est là que fut enseveli, en 1012, saint Macaire, l archevêque d'Antioche, mort de la peste à l'abbaye de Saint- Bavon, et dernière victime de l'impitoyable fléau, qui sévis- t sait alors à Gand. En 1177, on transféra le corps du saint archevêque au-dessus du sanctuaire, dépôt des reliques, et, en 1179, on le plaça dans une chapelle spéciale, construite au-dessus du ~M~onMK, consacrée dès lors à saint Macaire et bénie par Éverard, évoque de Tournay.

Quand une femme a de la capacité, il faut la reconnaître et en tirer parti. Plus exacte que la plupart des hommes dans les choses de détail, elle fait mieux qu'eux ce qu'elle sait aussi bien. Les circonstances, faisant connaître les femmes, les mettent enfin à leur place, au lieu que les hommes sont destinés avant d'être connus, puis nommés à des places pour lesquelles bien souvent ils nevatëntrien. M' DE CHARRIÈRE.

DE LA PRODUCTION DE L'OR

ET D'UN APPAREIL NOUVEAU POUR SA PRÉPARATION. Parmi tant d'événements considérables qui se déroulent sous nos regards, le développement inouï que la production de l'or vient de prendre n'est pas le moins imprévu, et nous croyons intéressant de présenter quelques données numériques sur ce point particulier du merveilleux ensemble de nouveautés dont notre âge est témoin.

L'or a cela de singulier, qu'il est à la fois le métal le plus cher et celui qui,'pourétre extrait, de la terre, exige lë moins d'habileté, le moins d'efforts, le moins de temps. Les autres métaux, profondément enfouis au sein de roches dures, et généralement dissimulés dans les minerais qui les renferment, ne peuvent en être tirés qu'au prix d'un labeur prolongé, de dangers terribles, de soins minutieux et d'une expérience longue et variée; des machines puissantes, des constructions nombreuses, toute une organisation industrielle et commerciale, sont indispensables pour entreprendre leur exploitation ces longs préparatifs une fois achevés, le temps nécessaire à l'extraction définitive du métal est rarement de moins d'un à deux mois; elle est souvent d'une bien plus longue durée aussi les industriels qui disposent de capitaux considérables peuvent seuls produire du fer, du cuivre,

du plomb, du zinc, de l'argent. Cela même ne suffit pas. Combien de fois n'a-t-il pas fallu attendre une longue suite d'années avant de savoir si l'entreprise réussirait!

'Pour l'or, rien de pareil; la chance de le rencontrer fait tout le mérite de sa production. Vos yeux sont arrêtes par sa belle couleur, qui reluit au milieu d'un sable blanc, rosé, jaune, gris ou noir; pendant que vous recueillez un premier grain, la rivière qui se joue à vos pieds,met à nu de nouvelles paillettes du métal précieux, et vous enseigne la manière d accroître votre trésor. Seul, sans secours d'aucune espèce, vous pouvez stiffire à la tâche; elle ne sera pas toujours également productive, mais elle sera toujours facile et la portée d'un travailleur bien portant. En outre, ce n'est pas en profondeur que le travail devra se développer, mais en superficie donc à tout homme de bonne volonté sa place, et à chaque place sa chance.

il ne fallait pas moins que des conditions aussi exceptionnellement favorables pour porter 300 000 âmes, en trois ans, sur une des plages les plus ignorées de l'océan Pacifique, en Californie.

Le mouvement d'émigration vers l'Australie a été plus rapide encore.

Ces. expéditions si puissantes n'ont pas tardé à faire sentir teur'influence.

Avant les émigrations en Californie (qui ne datent que d.e ~849), on admettait que l'or produit par l'Amérique, .depuis la conquête, représentait une valeur de 7 à 10 milliards, et que la production annuelle du monde entier ne dépassait pas 150 millions; elle n'était même que de 30 millions vingt à trente ans plus tôt, c'est-à-dire avant )a.découverte des mines d'or de la Russie asiatique. -Aujourd'hui ta production' de la Californie a dépassé 353 millions en 1853, et celle de t'Âustratie(dont la richesse ne s'est révélée qu'en -1851) s'élevait déjà à 400 millions en 1852.

Ainsi la production de l'or a plus que sextuplé en moins de quatre ans, et elle est quinze fois plus grande que ce qu'elle devait être avantl815.

Cet accroissement rapide ne s'arrêtera probablement pas là, et, sans se prononcer sur la durée, encore obscure, des exploitations nouvelles, on peut croire que dix années snf- iiront à la Californie et à l'Australie pour produire de 8 à 10 milliards, c'~st-â-direplus d'or que la vieille Amérique n'aura pu en livrer au monde pendant tes trois cent cinquante années qui ont suivi sa découverte.

Nionbtions pas, d'ailleurs, que parmi les métaux précieux fournis par l'Amérique jusqu'en 1849, l'or n'occupait que le second .rang; l'argent figurait dans la production totale pour une valeur trois ou quatre fois aussi importante, et, par conséquent, pour un poids environ cinquante fois plus grand. v

Pour donner par an un milliard en or, les terrains aurifères nouveaux n'exigeraient qu'un accroissement de production d'un tiers, environ par rapport fi la production de 185~, et d'un quart au plus, sans doute, par rapport à la production de. 1853. Tt y a tout lieu de croire que cet accroissement est.â la veille- d'être atteint, et que la génération actuelle, grande chance de voir décupler la production annuelle de 150 millions d'or que l'on. admettait avant la découverte des mines de la Californie.

Les trois causes principales d'accroissement de la production annuelle de l'or sont 1" l'ardeur de l'émigration vers les régions aurifères 2" l'immense étendue des terrains exploitables; 3° la possibilité de retirer de la plupart des minerais plus d'or avec moins de main-d'ceuvre. Examinons ces trois points

1" Population ouvrière.

On estime que la production de chaque ouvrier est moyen-