Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 112 à 112 sur 416

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854

Contributeur : Charton, Édouard (1807-1890). Directeur de publication

Contributeur : Desportes, François. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32810629m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 37695

Description : 1854

Description : 1854 (A22).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k314378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


rieuse république. Charles VI l'affranchit de ce vasselage commercial. Marie-Thérèse lui donne d'utiles institutions. De ces deux règnes date son premier élément de progrès; des événements du siècle dernier date sa prospérité. Les autres villes de l'Adriatique, les rives de la Dalmatie, avaient été maîtrisées, asservies par Venise sous la griffe de saint Marc elles avaient peu à peu perdu leur ardeur primitive il ne leur restait de vitalité que ce qu'il plaisait au sénat des lagunes de leur en laisser dans son propre int6rét. A son tour Venise succombait sous l'épée de la France, et, par une de ces vicissitudes si fréquentes dans l'histoire des peuples, dans l'histoire des villes, Trieste devait recueillir la fortune commerciale de la fière république dont elle avait longtemps, avec douleur, subi le joug. Déjà, en 1717, Charles VI, frappé de la situation avanta-

empereurs, on a vu surgir une smapte société de commerce qui a mis Trieste dans sa véritable voie et lui a fait sa fortune. Nous voûtons parler du Lloyd.

Formé de la réunion de plusieurs compagnies d'assurances, le prudent Lloyd ne s'est point de prime abord lancé dans de cotossates combinaisons comme la compagnie orientale de Charles VI. Il n'a fait que de sages essais, et a mesure que ses tentatives réussissaient, il agrandissait son cercle d'action, il s'ouvrait de nouvelles routes, il construisait d'autres bâtiments. En ')838, il n'avait encore que dix bateaux a vapeur; il en a maintenant cinquante qui parcourent régulièrement l'Adriatique, la Méditerranée. tt a pris entre ses mains la direction d'une immense navigation depuis le Danube jusqu'à la mer Noire, depuis le Pô et i'Adige jusqu'aux rives du Ni),

Comme le gouvernement d'un état, il se divise en plusieurs départements. Le premier continue le travail des assurances qui fut la base de cette corporation.

Le second est chargé du service des bateaux à vapeur.

geuse de Trieste au bord d'un large golfe, au centre de' l'Adriatique, au pied des Alpes germaniques, avait pensé à créer là une grande cité maritime. Il y fit tracer des rues, il y appela les colons, il patronna une compagnie qui se proposait de construire à Trieste de splendides navires et de naviguer sur toutes les mers.

.En 1809, Trieste vit s'ouvrir devant elle une autre perspective. Napoléon, en prenantpossession de cette ville, se proposait d'en faire la capitale d'un nouveau royaume composé de l'Illyrie, de la Dalmatie, auxquelles il aurait adjoint les provinces turques de la Bosnie, de l'Herzégovine et les tribus belliqueuses du Monténégro. w

La compagnie orientale privilégiée par Charles VI échoua dans ses entreprises. La campagne de 1812 et de 1813 T renversa les projets de Napoléon. A la suite de ces deux

Vue gt'në.'ah de Trieste, prise de t'EscuHet'-Samt. Dessin de Gr.mdsire.

C'est le département de la marine. !t a ses constructions, ses arsenaux, ses officiers et ses matelots, règle le mouvement des anciennes lignes et en organise de nouvelles. Le troisième représente dans cette association le ministère de l'instruction publique et celui des affaires étrangères. H a aux différents points des agents à sa solde qui lui transmettent les nouvelles politiques, commerciaies, industrielles, qui peuvent d'une façon ou de l'autre avoir quelque inuuence à la bourse, et ces nouvelles, qui lui appartiennent, la corporation de Lloyd les fait chaque jour libéralement afficher dans un salon de lecture. Elle de plus fondé une imprimerie et nn atelier de gravure. E))e écrit deux grands journaux quotidiens, une feuille hebdomadaire, et deux recueils mensuels, l'un en italien, l'autre en allemand, dans le genre du jfVs~sM p<~orM~!M. Pour attirer à elle les écrivains des doux nations, chaque année elle met au concours quelque couvre littéraire, et insère dans ses recueils celle qui a remporté le prix.

L'activité de cette intelligente corporation, dont M. de