Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 276 à 276 sur 1430

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Bachelier (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1926-07-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 454219

Description : 01 juillet 1926

Description : 1926/07/01 (T183)-1926/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3136h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


OPTIQUE PHYSIQUE. Une action probable de la matière sur les quanta de radiation. Note de M. F. WOLFERS, présentée par M. A. Cotton.

Les recherches que j'ai poursuivies depuis trois ans sur de nouveaux phénomènes présentés par la lumière et par les rayons X m'ont conduit à formuler l'hypothèse suivante, que l'on rapprochera de l'induction moléculaire admise par M. J. Perrin Appelant photons les projectiles qui sont supposés transporter l'énergie rayonnante tout en possédant un caractère de périodicité de fréquence v (atomes de lumière), je suppose que les photons peuvent être repoussés par les atomes matériels lorsqu'ils passent par leur voisinage immédiat, tout au moins dans.le cas des atomes orientés qui forment la surface de séparation de deux milieux. On peut imaginer que cette répulsion se fait grâce à une sorte de résonance entre les photons et des résonateurs qui sont juste assez éloignés de la trajectoire pour qu'il n'y ait pas absorption. Dans le cas des rayons X (1), mes expériences ont. montré que l'ombre d'un objet opaque, projetée sur une plaque sensible, est systématiquement' trop large; le bord réel de l'ombre géométrique est séparé du bord apparent par une frange claire (minimum d'intensité). Le détail de ces expériences sera publié ultérieurement. Cet effet cesse d'être observable pour les rayons très pénétrants, peut-être seulement pour des raisons techniques. Pour la lumière (de 8000 à 3I00 U. A. environ) j'ai observé des faits analogues (2) Ma théorie des franges supplémentaires (3) permet de prévoir approximativement, au moyen de constructions graphiques, l'intensité relative des franges. On trouve ainsi que le premier minimum doit être très peu marqué et se présenter plutôt comme un palier de la courbe de noircissement photographique. L'expérience donne au contraire un minimum très accentué, et l'on a ici encore l'apparence d'une ombre élargie.

Dans tous ces phénomènes il y a donc à distinguer deux effets très différents qui coexistent d'une part, les franges supplémentaires pour la lumière, et la frange noire unique pour les rayons X, paraissent dues à des

(') Comptes rendus, 176, Ig23, p. I385, et 177, I923, p. 32.

(2) Comptes rendus, 178, 1924, p. I704; 179, I924, p. 262, et 182, 1926, p. I53I. (3) Journ. Phys., 6, 1925, p. 354.