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Notice complète:

Titre : Bulletin monumental / publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques ; et dirigé par M. de Caumont

Auteur : Société française d'archéologie. Auteur du texte

Éditeur : Lance (Paris)

Éditeur : Frère (Rouen)

Éditeur : Marie-Viel (Caen)

Éditeur : Société française d'archéologieSociété française d'archéologie (Paris)

Date d'édition : 1878

Contributeur : Caumont, Arcisse de (1801-1873). Directeur de publication

Contributeur : Cougny, Gustave de (1815-1895). Directeur de publication

Contributeur : Palustre, Léon (1838-1894). Directeur de publication

Contributeur : Marsy, Arthur de (1843-1900). Directeur de publication

Contributeur : Lefèvre-Pontalis, Eugène (1862-1923). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32731059c

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32731059c/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 61979

Description : 1878

Description : 1878 (SER5,T6 = VOL44).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k308719

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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son propriétaire absent, M. le marquis de Montclar. Comme bien vous pensez, il était temps d'arriver Riez.

Riez, l'ancienne ReiiApollinares, plus tard.Co/oMM~M~ ~M~MX<œ ~po//McWMm, puis siège de l'un des plus anciens eveches de la Gaule Narbonnaise, peut être considéré comme le chef-lieu du département des Basses-Alpes, au point de vue de l'importance archéologique. Déjà le Bulletin monumental, dans fe volume de 1873 et dans le n° H de cette année, a consacré quelques pages à l'histoire,de cette ville, et le compte rendu général de l'excursion y reviendra avec de nouveaux détails.

L'antiquité païenne, l'antiquité chrétienne se trouvent confondues sur ce sol dans les mêmes monuments, et les diverses transformations de la ville, pendant le cours du moyen âge, sont encore accusées pw les restes de son enceinte.

L'église Saint-Maxime, avec ses colonnes antiques, isolée sur le coteau où la première cathédrale aurait été fondée, a reçu, dès l'aube, notre première visite. Dans la plaine, les quatre belles colonnes de granit qui s'élèvent à l'ouest de la ville, au bord d'une prairie, semblent faites pour transporter l'esprit du voyageur en Italie ou dans d'autres pays plus lointains, renommés pour leurs ruines imposantes et gracieuses. Nous n'en parlerons ici que pour recommander aux visiteurs d'examiner certaine particularité qu'elles présentent. Non-seulement les entre-colonnements ne sont pas égaux, mais les joints des pièces de l'architrave ne tombent pas sur le diamètre des colonnes; ils portent à faux sur leur axe vertical. Peut-on conclure de cette disposition inusitée que les colonnes, telles qu'on les voit aujourd'hui, auraient été relevées au moyen âge, ou plutôt au xvf siècle, par quelque appréciateur zélé de leur mérite, aidé par des mains inexpérimentées? Si Riez n'a plus à montrer à ses visiteurs d'église digne de son ancien siège épiscopal, il peut en revanche leur offrir un monument infiniment plus rare, son Baptistère, vulgairement connu sous le nom pompeux de Panthéon ou de Rotonde. Tout l'intérêt de l'édifice est à l'intérieur, où s'élèvent, rangées en