de citoyens, te couvent et l'église des Capucins, situés en face la ville, sur le coteau nord de la Luire.
En 1608, les Carmélites occupent, près du fleuve, l'emplacement de l'ancien hôtel de l'Ange-Gardien, où avait été la chambre des comptes des dues de Touraine. L'église subsiste encore, elle est sans caractère, et a été convertie en dépôt de fers.
En 1619, la reine mère, Marie de Médicis, pose la première pierre de l'église des Récollets, devenue une caserne, et, en 1627, celle de l'église des Minimes, qui sert de chapelle au lycée. Cette dernière était ornée, vers 1679, d'un magnifique baldaquin, et de riches boiseries dus au ciseau des frères minimes Antoine Audric, provençal, et Cot Taboué, limousin (i).
L'année 1620 vit s'établir les Ursulines, dont les bâtiments sont aujourd'hui occupés par le petit séminaire; et les Feuillants, auxquels ou donna d'abord la petite chapelle de Saint-Jean Descous, mais qui construisirent bientôt, près la place Saint-Ëtienne, une église et un couvent, dont la première pierre fut bénie par le cardinal de Richelieu et posée par Louis XIII.
Les Oratoriens avaient été placés, dès 1618, dans l'ancien prieuré de Saint-Michel de la Guerche; de 1633 à 1638. les Capucines s'établirent près de la place Saint-Clément, les Visitandines sur l'emplacement actuel de la préfecture, qui a conservé une portion dé leur cloître, et les Calvairiennes, sur le coteau de Samt-Symphorien. Les Filles de l'Annonciade, ou sœurs bleues, dont l'église était dans la partie nord-est de la rue Saint-Ëtienne, et a été détruite, paraissent en 1643, et celles de l'Union chrétien-né, en (<) Documents, etc., p. 233.