et mère, une pièce de blason, le sur-le-tout d'Auvergne et de Sancerre, qui ne permet pas de confondre les monuments marqués de ses armes avec ceux émanés de ses pères.
On sait que Jean V de Bueil fut l'un des capitaines qui firent en 1427 une entreprise sur la ville du Mans; Bourdigné lui donne, dès cette époque, le premier rang sur tous ses émules, dont il nous révèle les noms « En ceste saison, messire Jehan de Bueil, accompagné des seigneurs de Lucé, Vignolles, des Croix, de Mallidort, de Montfaulcon, du Boullay, de Mondan, de l'Espinay, de Beauvays, de Créant, de Tuce, de Saint-Aignan, de Lavardin, de la Roche-Talbot, de la Freslonnière, de Thouars, et autres vaillants angevins et manceaulx, prindrent la ville du Mans d'assault sur les Angloys, lesquelz furent contraintz d'eulx sauver en la tour (1) d'icelle ville et mander hastivement au capitaine Talbot qu'il les vint secourir. »
Trouillard, dans ses Mémoires des comtes du Maine, page 166, constate que cette missive sauva le capitaine anglais, le comte de Suffolk.
« Talbot, averty de cette révolte, vint en diligence et entra dans la ville par la porte du château, si bien qu'avec cet ayde le comte de Sutfoich reprist en même tems la ville, »
Jean V, sire de Bueil, accompagné du sire de Beauvau, (~) La tour Orbrendelle ou Ribandelle, dite aussi tour royatc, château du Mans. Cette tour, dont nous avons retrouvé le périmètre, il y a 4 à à 20 ans, avait la forme d'un fer à cheval. Arrondie du côté de la campagne, elle se terminait vers la ville en un talon carré. Les fondations, mises alors à nu, ont été recombtées, et il n'en reste plus trace.