peu plus haut; les uns parlent des années 355 à 360; les autres, de la période qui s'écoula de t'an 300 à l'an 35U de notfe ère. Or, pendant cette période, nous voyons précisément que les murs de quarante-cinq villes des Gaules ont été détruits par les Barbares (i);-it est donc évident que ces murs existaient antérieur.ement, et les seuls travaux dont ils aient pu être l'objet sont des travaux de restauration, comme Ammien Marcellin ledit de ceux de Sens (2).
Autuh est une des villes dont les remparts auraient été établis au iv~ siècle seulement. Or on peut invoquer pour cette ville un argument tout à fait topique
Ammien Marcellin, qui vivait au r~ siècle, parle de l'état .de vétusté où se trou.vai.ent de son temps les murs de cette ville (3), état tout à fait incompatible avec l'opinion qui ferait remonter au jv" siècie seulement la construction des remparts de cette ville.
Si le passage d'AmmieuMarcellin s'applique à une enceinte extérieure (4), il existe des textes d'Eu. ~(') Numerus oppidorum quorum erant ~'rM~ mo'HM. ad quinque et quadraginta pervenerat.burgis et castellis minoribus om.ssis.. TMd. du grec de Julien, ap. dom Bouquet, Recueil d.es /iM~M~ la Gec~e France I, p. 735. (~) Voy. plus loin, p. 300.
(3) XV, ') t .Etmœnium Augustoduni magnitn'do vetusta. » XVI, a Augustoduni, civitatis antique, muros, spatiosi quidem anibitus', sed carie vetustatisinvaUdos.* p
(4) L'ambitus ~K<M6'M.! dont il estquestion dans ce passage, semble en effet s'appliquer à autre chose qu'à la nouvelle enceinte, qui a été sans doute restreinte à Autun, comme en tant d'autres villes. Ainsi pourrait avoir raison d'AnviUe, qui, dans ses ~c~<eM~MeM~ ~~ap~MM /c/<~Me Ca<f/e, p. 296, s'appuyant sur les motscay-Mt-e~a~, dit qu'il s'agit