Avant ce premier travail, nous ne nous étions jamais occupé de la famille de Bueil; c'est ce qui explique comment nous avons pu alors utiliser des documents incomplets et devant engendrer, à notre insu, une erreur regrettable. Toutefois, comme nous avons éprouvé une certaine satisfaction à évoquer ces belles et grandes figures, que d'un autre côté, nous savions qu'il avait été découvert, dans l'église de Bueil, par MM. Pécard et Nobilleau, des statues bien conservées des sires et dames de Bueil, nous nous sommes promis d'aller sur les lieux dessiner rapidement et reproduire les effigies tombales, les boiseries exactement semblable à celui du socle de l'ex-roto, que vous « avez si fidèlement reproduit. »
Eh bien! cette assertion, je regrette beaucoup de )edire, est fausse. Les armes du tombeau restauré, sont celles de Jeanne Montejean comme nous allons le démontrer. Nous ne signalons pas ce fait bizarre, pour le plaisir de constituer M. MégretDueoudrayen erreur évidente, nous le disons uniquement pour constater une fois de plus combien ces sortes d'erreurs héraldiques sont faciles à commettre et combien il faut de circonspection pour ne pas s'exposer, par des publications prématurées, à propager des faits erronnés.
Évidemment, si nous avions publié en <873, comme M. Mégret-Ducoudray nous le demandait, la lettre que nous adressait notre spirituel correspondant, nous aurions reproduit de confiance son erreur, car il nous était impossible de vérifier le fait et il en a été de même pendant les années suivantes. Il est vrai que M. Mégret-Ducoudray pressé de donner de la publicité à sa lettre, a devancé notre visite à Bueil qui n'a eu lieu que cette année; nous regrettons beaucoup de n'avoir pu le prévenir à temps de sa singulière erreur, contre-partie de celle de l'auteur de la note du Bulletin de la Société archéologique de Touraine, de t'année <873.