Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 96 à 96 sur 732

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

Format : Nombre total de vues : 732

Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


espace on en quelque point qu'on déblaye le sable on est assuré d'y trouver de l'eau. 7/act est un de ces trous creusés dans le sable au fond desquels elle se réunit par suintement. O~c~ désigne à la fois un ruisseau d'eau vive dans le Tell, et une de ces figues de fond arides qui servent de canaux d'écoulement aux eaux pluviales dans le Sahara. Le même mot désigne aussi une oasis, parce que l'eau y est fournie, suivant l'opinion des indigènes, par des fleuves souterrains.

Il est peu de villes dans le Sahara .'Igenen qui obtiennentl'eau sans travail. H)skrn et Sidi-Okba, dont nous avons déjà parié, la reçoivent de deux cours d'eau affluents de t'Ouad-eJ-Djedi une autre ville non moins importante, celle dEt-Arouat, chef-lieu de l'oasis des Ksour, dont fait partie Ain-Mâdhi, la recoit d'un ruisseau qui va, lui aussi, se perd redans lessables de l'Ouad el-Djedi. Presque partout dans le Sahara, il faut aller chercher i'eau sous la terre ou sous le sable. Les habitants de t'OuadMzab percent leurs puits dans le sable qui couvre le lit de leurs torrents; ceux de !'Ouad-Souf dans les vallées qui sillonnent leur territoire spongieux; ies villes et villages situés sur les bords de l'Ouad-el-Djedi creusent également des puits dans le lit, presque toujours desséché, de la rivière.

Enfin dans tout le bassin de l'Ouadrir, qui comprend trois oasis, celles de Tuggurt, de Temacîn et d'Ouaregla, l'eau est fournie par de véritables puits artésiens, avec cette différence toutefois que les habitants, ne connaissant pas la méthode du sondage, emploient les procédés ordinaires d'excavation.

Les puits sont larges et carrés; le coffrage. assez grossier, consiste en troncs de palmiers jointifs posés et assemblés à mesure que les progrès de t'excavation le permettent. On arrive ainsi jusqu'à unecouche semblable à l'ardoise qui couvre et comprime la nappe d'eau. Le percement de cette dernière couche est une opération difficile; elle exige de grandes précautions. Avant de descendre dans le puits pour rompre le diaphragme, l'ouvrier est attaché à la ceinture par une corde; plusieurs hommes t!eDitCf]t l'extrémité opposée. A peine à-

t-il brisé d'un coup de pioche l'obstacle qui s'oppose à l'ascension de la colonne d'eau, qu'il faut s'empresser de le retirer car l'eau monte avec une effrayante vitesse, franchit les bords du puits et se répand à l'entour. On la dirige alors dans des canaux disposés à l'avance pour la recevoir.

A partir de ce moment, elle ne cesse de couler; on voit, dit-on, encore des puits dont la construction en pierres de taille annonce l'origine romaine, et qui depuis deux mille ans ont sans diseontinuation fourni de l'eau courante. Mais il en est d'autres aussi qui après quelques années de service s'arrêtent tout a coup, et dont le niveau se maintient alors au-dessous du sol. Cette interruption subite entraîne généralement la ruine du village et des plantations desservies par le puits.

Cetteremarquabtepropriétédet'Ouadrir, qui suffirait à elle seule pourexpliquer la croyance aux fleuves souterrains, a déterminé l'administration française à tenter dans la partie du Sahara que nous occupons un essai de forage artésien. C'est à Biskra que l'expérience a eu lieu (1).

Déjà des tentatives semblables avaient été faites sur divers points du Tell, notamment au camp du figuier dans la plaine d'Oran, auprès du village d'Arzeu, sur le littoral. Cedernier a été abandonné en 1846, à la profondeur de quatrevingt-dix-huit mètres.

Au commencement de 1847 le puits artésien de Biskra n'était encore arrivé qu'à la profondeur de vingt-trois mètres, et il avait déjà présenté un résultat très-intéressant. Surces vingt-trois mètres la sonde avait dû traverser une couche de terre végétale de sept mètres; sept mètres de terre végétale dans le Sahara, tandis que les deux sondages pratiqués dans le Tell, près de la côte, n'avaient donné que soixante centimètres au Figuier et cinquante centimètres à Arzeu 1

(i) Le forage du puits artésien de BisL.ra a été abandonné dans les premiers mois de 1848.