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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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sud de la Catte, dans le Sahara, à ta place du petit lac figuré sur tes cartes, il doit exister un lac immense. .fe lui tis connaitre alors l'accord qui existait entre des indications puisées à deux sources si différentes.

Il serait bien étonnant qu'un accident physique aussi remarquable que le lac Meirir n'eût pas frappé vivement l'imagination des anciens. C'est dans le voisinage du Metrir que devait se trouver le lac Triton. Mais le rétrécissement considérable des dimensions et l'ignorance des phénomènes particuliers à cette. grande plaine embarrassaient beaucoup p les géographes. Comment, en présence d'un étang vulgaire, s'expliquer l'antique renommée du lac Triton et surtouti'honneur insigne d'avoir produit Pallas, la déesse de la guerre et de la prudence? Aujourd'hui il ne peut plus rester de doutes. Non-seulement le lac Metrir, avec ses gouffres vaseux et son immense étendue, occupe la place du lac Triton; mais il est digne en tout point de le représenter.

Il n'est pas jusqu'à la fable de Pallas qui ne s'explique. L'idée de prudence est comme associée à toutes tes descriptions que les indigènes font du Melrir.Ils disent proverbialement pour caractériser un homme d'une prudence consommée Il pourrait aller seul dans le Meirir. Imprudent est celui qui s'aventure sans guide dans ces steppes redoutables. Enfin combien n'a-t-il pas fallu de prudence à ces marabouts qui les premiers ont traversé t'Ëtang du salut! Doit-on s'étonner que dans l'enfance des religions les hommes aient fait naitre la déesse de la prudence dans des lieux où il faut tant. de prudence pour se diriger ? P

Plus de doute non plus sur le fleuve Triton de l'antiquité c'est l'Ouad-elDjedi actuei, qui traverse le Sahara algérien dans ies deux tiers de sa largeur, vient passer un peu au-dessous de Biskra, et va porter le tribut de ses eaux dans les abîmes vaseux d'où est sortie Pallas. Il est vrai que la géographie ancienne fait déboucher ce fleuve dans le fond de la petite Syrte; mais on sait aujourd'hui que les étangs du Meinr s'avancent très-près du gotfedeGabès, et il est très-probable que la petite tangue

de sable qui les sépare a été produite par des atterrissements successifs. Ainsi en des temps beaucoup plus rapprochés de nous s'est fermée la communication deiameraveef'étangd'Aigues-Mortes où saint Louis s'embarquait au douzième siècle pour la contrée qui possède le lac Triton.

Oasis du Ziban. Biskra. SidiOA~a.

Le Ziban au nord l'Ouad-Souf au sud sont les deux oasis les plus rapprochées des bords de l'ancien lac Triton. Le Ziban se compose de trente-huit villes ou viitases et de dix-huit tribus, formant ensemble une population d'environ 100,000 âmes.

Biskra est le chef-lieu politique de l'oasis; Sidi-Okba en est la métropofe religieuse.

La ville de Biskra est située au pied des versants méridionaux de t'Aurès, et de la longue chaîne de montagnes qui, dans l'est de l'Algérie, sépare le Tell du Sahara. Elle est formée de cinq petits quartiers,entièrement séparés les uns des autres, et d'une petite citadelle, qui les domine tous, citadelle occupée jadis par les Turcs et maintenant par les Français. L'architecture, comme celle de toutes les villes du Sahara, en est plus que simple; les maisons sont en général construites en briques de terre séchées au soleil, que les Arabes appellent 7U6; elles sont couvertes de terrasses grossières reposant sur bois de palmier. La population, est d'environ 3,000 âmes.

C'est le 4 mars 1844 qu'une colonne française, commandée par M. le duo d'Aumate,a pris possession, sansaucune résistance, de cette ville saharienne. Malheureusement la petite garnison qu'on y avait laissée fut surprise et massacrée quelque temps après par Mohammed-Sghir, khahfad'Abd-et-Kader; mais la ville rentra immédiatement en notre pouvoir; et depuis cette époque aucun acte d'hostilité n'est venu troubler la tranquillité dont elle jouit.

On a trouvé dans la citadelle de Biskra une pièce de canon du temps de Henri II. Elle portait le miilésime de 1549, avec te chiffre de Diane de Poitiers. Par que) tes vicissitudes ce monument de