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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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tres parties de la côte, afin que de leur côté elles arborassent simultanément l'étendard de la révolte.

Mais le A'yatAy<t de .Po~o-onM, qui remplissait les fonctions de ministre de la marine, s'était hâté, à l'instant même où il avait appris les premiers actes de la rébellion, d'armer les Arabes et les Zouaves (troupes maures), et avait sans retard pris le fort de ]a GoM/e/<e, dontif soupçonnait ta garnison de~compticité avec lesconspirateurs. Au même moment le premier ministre du Bey entrait, de son côté, à Tunis avec toutes les troupes qu'il avait pu rassembler.

Les rebelles avaient arboré lepavillon vert, drapeau du Sultan Ottoman, déclarant par là abotirt'indépendance de Tunis, et ne plus reconnaître que la Porte-Ottomane pour souveraine immédiate tous les forts de la ville restés au pouvoir du Bey recurent aussitôt l'ordre de tirer à outrance et sans interruption sur la Qasbéh, où tes Turks étaient retranchés, et la canonnade dura de part et d'autre depuis six heures du matin jusqu'au soir.

Cependant, à l'approche de la nuit les Turks avaient déjà beaucoup ralenti leur feu, lorsque M. Dépose, consul de France, vint offrir au Bey et mettre à sa disposition pour activer le service de ses batteries des soldats d'artillerie français, qui venaient d'arriver à Tunis de Malte, où ils avaient longtemps été retenus prisonniers de guerre; le feu de différents forts fut alors dirigé avec une habileté telle, queles révottés, frappés de terreur, ne virent d'autre ressource qu'une fuite preopttëe, si elle leur était encore pos-

s)bte.

Environ mille sept cents Turks, qui avaient échappé à la canonnade des Français. parvinrent en effet à faire retraite. Le Bey ayant donné ordre à ses troupes de ne pas arrêter les fuyards au passage, bien sur qu'ils tomberaient infai))ib)ement entre les mains des Arabes qu'il avait chargé d'occuper la campagne aux environs et de les exterminer.

!!auraitétéd'ai)teursd'autantptusimprudent de dégarnir la ville de troupes pour combattre ces fugitifs désespérés, qu'on n'en connaissait pas encore fe nombre total, et qu'on courait les cban-

ces d'une résistance opiniâtre en les attaquant réunis à leur sortie.

On ignorait de même le nombre des révoltés qui étaient restés enfermés obstinément dans la Qasbéh; mais tors. qu on eut laissé passer les fuyards, dont Beaucoup échappèrent aux Arabes, cinq cents Turks formant le reste de ia garnison qui avait défendu la ()<M&eA mi rent bas les armes le dimanche 12 du mois de Chaabân ( t" septembre), et se rendirent prisonniers. Trente chefs environ furent conduits devant le Bey, qui leur reprocha sévèrement teurrébetlion, les fit jeter dans les cachots du fort, et peu après en fit décapiter la plupart. Aussitôt que )a tranquillité fut retabtie dans la ville, le renvoya aux Arabes de nouveaux ordres, teur enjoignantde poursuivre vivement les fuyards et de lesprendre vivants, autant que cela serait possible. A demi morts de faim et de fatigue, ris avaient pris le chemin de ya&arAaA, dont ils avaient dessein de se rendre maîtres, et dont ils devaient ouvrir les portes aux Algériens, avec lesquels Tunis était en guerre.

Ceux d'entre eux qui ne pouvaient suivre la marche de la colonne étaient massacrés par leurs propres camarades, dans la cramte que, tombant entre les mains des Arabes qui les poursuivaient, ils ne leur révélassent le plan de l'expédition vers laquelle ils se dirigaient. Mais ces massacres ne servirent qu'à faire découvrir leurprojet; car les Arabes, avant trouvé plus de cinquante de ces malheureux égorgés ainsi le long du chemin, devinèrent que les Turks en suivant cette route et prenant cette précaution barbare ne pouvaient avoir d'autre but que l'occupation de Tabarieah, et en conséquence ils se hâtèrent de joindre cette colonne fugitive et de l'attaquer. Après deux jours d'une marche forcée, les Turks, se voyant atteints par lesArabes, malgré leur diligence, n'osèrent plus tenh- la plaine, où la cavalerie des Bédouins les aurait facilement exterminés ils prirent donc le parti de se reti. rer sur une montagne nommée GebelEnsaryeh, qui est à la distance d'environ vingt lieues (80 kilomètres) de Tunis ils se mirent donc en état de défense dans ce poste favorable, décidés à y vendre chèrement lenr vie.