Omar sur Je trône du khalyfat à peine ce prince avait-il été inauguré a Damas, qu'il avait déposé ~MroM, malgré tous les titres que le conquérant de l'Egypte avait pour en conserver le gouvernement.
~M?-oM fut rempiacé par )e frère de lait du khalyfe .M-0!aAj surnommé ~e~aa~, ou 7~H-~a'ceiui-ci,jaloux de la gloire de son prédécesseur, voufutaussis'iiiustrcr par une conquête, dont i'éctat pût éclipser celui de la conquête de i'Kgypte. H obtint du khalyfe la permission de porter une seconde expédition en Afrique, pour y étendre à l'occident J'empire des Musulmans, qui. à cette époque, commençait d'envahir aVec tant de suf'cès la Perse'et les autres contrées orientales.
Au lieu de se mettre en défense contre le déinge dans lequel l'islamisme menac;ut d'ene;)ontir leur empire dégénéré, les héritiers de Co~a~M: et de Théodose, amollis par les délices de Byzance et tiraiités tour à tour dans tes sens opposés par les divers sectaires qui s'attribuaient successivement le titre d'orthodoxes, passaient leur vie avilie au milieu des querelles ignobles du cirque (<) et des discordes religieuses. Pour s'opposer au torrent musulman, déjà maître de l'Égypte et qui menaçait l'Afrique d'une invasion prochaine,'aucune armée n'avait été réunie a C'a~As<j~mais les évoques y avaient été réunis en concile (2), l'an 64G de l'ère chrétienne et là, au lieu de songer aux moyens de préserver t'Afrique chrétienne du joug musulman, on n'avait p°nsé qu'à combattre la nouvelle hérésie des Monothétites.
Cependant l'orage grondait déjà dans Egypte si voisine; bientôt ses éclats vinrent frapper Carthage e))e-même et disperser les pères du concile.
L'an 27 de l'hégire ( 647 de notre ère ), ~M-«//aA, avec une armée de vingt mille hommes, se présenta devant la ville de 7~/M/t d'Occident, et il en avait déjà commencé le siège, quand t'arrivée (t) Les quereUes entre le parti des verts et celui des ~H~.
('!) i))'ja, depuis !o dernier conene cité cift~t~!), ?'~ a~'<r<' avait, été tenu à Cart))agc; ''Mu &'M <!« r'M f;hr'jtMi)n<'i
d'une flotte des Grecs le contraignit de Je lever et d'aller à leur rencontre iUesdcfit, revint prendre Tripoli, et assiéger Cs6~, battit en plusieurs rencontres les troupes impériales, et s'empara de plusieurs autres villes, entre autres de ~OM6a! où résidait le gouverneur envoyé de Constantinople,
Un des principaux officiers de cette expéditionétait tecétébre ~6a!-t<Ma/6e/t Zobéyr, bien jeune encore, mais déjà ittustré par sa bravoure et qui parvint depuis au khalyfat (3). ~M-a~);A-<)eMZo&6;/rfut choisi par ]e général en chef 'des Musulmans pour commander un corps nombreux qu'il envoyait afin de maintenir les communications; et ce furent surtout les manœuvres habites de ce corps qui décidèrent la défaite entière des Grecs.
Devenu maître de toute la côte de la Cyrénaïque, .~M-f!a/t-<<eM-~a!/(/ ajouta a sa conquête celle de la vitted'y~.yo' dot~tie Prince fut tué de sa main, et il en réunit le territoire à son gouvernement d'Egypte. Mais le mauvais succès d'une autre expédition, qu'il avait en même temps envoyée en Nubie, le contraignit à renoncer à ses pro-.jets d'invasion sur la cote africnir.e. Informé des progrès de la puissance musulmane sur ses provinces d'Afriqu", et voulant prévenir l'envahissement de celles qui lui restaient encore, i'en~pereur grec y fit faire des levées considérables d'argent pour subvenir aux frais de la défense; mais, loi d v concourir, ces levées n'eurent d'autre effet q~f celui de mécontenter les populations; et,fatiguésdec['svex;)tinnsintojérabtes, les habitants des .contrées non encore env.ihies implorèrent eux-fnëmes, t'ai) 45 de t'bégire (66.t de t'ère chrétienne) !e secours de ~/oaoM?/aA, fils f/6oM .SoYya/t (4), qui, après la mort f/tmd/t, (3) ~A-o~ fut le o'iatrieme khalyfe de la dynaslie des Ommrades quoiqu'il ne fût pas de la race d'0mm~-a/ il fut inauguré t'an 64 de Phégire(68!3 de notre ère),et régna,01 même temps quc~7f/'o< dans rËgyp~ l'Hedidz et t'/ra'y. Il fut tué ran~tdei'hfgire(6c)f défère chrétienne), â~éde&oixante-douzcttns,après un l'egnfdR neuf au'. et vingt-deux jours.
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