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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'on trouve partout, en Egypte, en Grèce et en Afrique, fuyant la Samothrace, avec la belle Harmonie, qu'il venait d'enlever (t se serait retiré sur les bords du lac TM~OM (2) il s'y vit entouré d'une postérité nombreuse; mais il quitta cet asile pour poursuivre à son tour le ravisseur de sa sœur~tM'ojM. Harmonie, ajoutent-ils, mourutdedouleurpeu après son abandon, sur la plage où elle avait reçu les derniers adieux de CadNta; et en mourant elle ordonna à ses enfants d'élever son tombeau au lieu même où elle avait exhalé ses derniers regrets. Non-seulement ils obéirent, mais encore ils quittèrent les bords du lac Triton, pourvenirfixer leur habitation autour du monument qu'ils élevèrent à leur mère, et ils donnèrent à cette nouvelle résidence le nom de Tounah, ou de Tounét, qui signiSe habitation en langue phénicienne.

Quoi qu'il en soit de ces hypothèses, on ne peut cependant disconvenir que les historiens de la République romaine font déjà mention de Tunis dès le temps de la première guerre Punique, c'est-adire dès l'époque qui s'étend de l'an 490 à l'an 513 de la fondation de Rome (deux siècles et demi avant l'ère chrétienne ) et que, suivant eux, cette ville tenait alors le second rang parmi les cités de la côte africaine.

Déjà, dans les siècles qui précédèrent les hostilités si acharnées de Rome et de Carthage on trouve des preuves de l'importance que Tunis avait déjà acquise, et du puissant concours que prêta sa marine à celle de Carthage, dans les diverses expéditions que tentèrent les Carthaginois, soit contre la Sardaigne et les Phocéens (3), soit surtout contre la Sicile.

(t) Vers le milieu du seizième siècle avant l'ère chrétienne, peu de temps environ avant le déluge de Deucalion.

(2) ~o~M ci-dessus, page ~5.

(3) Vers le milieu du sixième siècle avant notre ère, les Phocéens, fuyant la domination de C~M, qui s'étendait sur la Grèce asiatique, tinrent s'établir à Marseille, où cinquante aunées auparavant ils avaient déjà envoyé une colonie. Les Phocéens avaient étendu leur établissement sur toute la côte depuis le Var jusqu'à l'Èbre, et y avaient fondé les villes de ~t'e~a, d'Olbia, d'ft<ft,

Tunis fut à cette époque particulièrement exposée aux attaques des peuptades africaines, hahituellement en état de guerre avec Carthage, tantôt subissant le joug de cette répubtique, tantôt la forçant de leur payer un tribut annue! et f'an 39fi avant notre ère tes Africains, s'étant réunis au nombre de deux cent mille hommes, s'emparèrent de Tunis, menaçant Carthage même d'un siège mais la famine et les divisions qui éclatèrent parmi les barbares tirent échouer leurs desseins, et détivrèrent bientôt Tunis de leur possession éphémère.

Les premiers siècles de la république romaine avaient été loin de faire présager t'animosité irréconci)iab)e qui devait par la suite diviser Rome et Carthage: des traités d'alliance avaient même été conclus entre les deux peuples, dès l'époque même de l'expulsion des Tarquins, l'an &08 avant l'ère chrétienne, sous le consulat de Brutus et de Valerius; et il est à remarquer que dans ces traités, ainsi que dans ceux qui les suivirent, particulièrement à t'époquede l'invasion de Pyrrhus en Italie, comme aussi dans tous les traités conclus par Carthage, soit avec .0<M~ de Sicile, soit avec les peuples africains, la ville de Tunis se trouve toujours nominativement mentionnée immédiatement après celles de Carthage et d'Utique; circonstance qui constate que dès cette époque Tunis était regardée comme la troisième ville du territoire carthaginois.

Tunis est spécialement désignée par les historiens au nombre des deux cents places dont Régutus se rendit maître sur la côte d'Afrique, après la victoire mémorable (4) qu'il avait remportée sur ~K~cayet Hannon, dans les parages qui s'étendent entre la côte méndionaie de la Sicile et le cap africain que nous cond'Emporium, d*o/?~ et de A/~Enac~ ils s'étaient aussi rendus maîtres de la Corse et de la Sardaigne. Toutes ces possessions leur furent successivement entêtées par les Carthaginois.

(4) Dans cette bataille navale, Régulus prit aux Carthaginois soixante-quatre gatéres et en coula à fond plus de trente la descente qu'il exécuta alors sur la côte d'Afrique fut signalée par une nouvelle victoire qu'il remporta près de Tunis.