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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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causant ainsi chaque année des fièvres pernicieuses et d'autres maladies épidémiques.

Quelquefois aussi l'eau de l'étang où s'abreuvent les bestiaux est presque tarie et s'altère par les chaleurs; cependant les habitants n'ont pas remarqué dans leurs troupeaux d'épizooties habituettes la cause probable de cette différence entre l'état sanitaire des hommes et celui des animaux, tient sans doute à ce que les eaux de la citerne, renfermées sous des voûtes, sont entièrement soustraites à faction de l'air, tandis que les eaux de i'étang en reçoivent à chaque instant l'influence. 0

On trouve à ~ayroMam divers débris d'ancienne architecture la grande mosquée est réputée ia plus belle et la plus sainte de toutes les côtes barbaresques; s'il fallait en croire les habitants, le nombre des colonnes de marbre, de granit, et même de porphyre ou d'albâtre qui la soutiennent et la décorent, s'élèvent à plus de cinq cents l'entrée des mosquées étant interdite scrupuleusement à tous les chrétiens, je n'ai pu vérifier si ce nombre avait quelque exagération. Je n'ai pu même apprendre si parmi les matériaux antiques qui ont été employés à la construction de ce magnifique édilice, il existe quelques blocs portant des inscriptions anciennes quant à celles qu'on peut rencontrer en d'autres endroits de la ville, elles sont tellement mutilées ou encroûtées de ciment, qu'il est absolument impossible d'en déchiffrer la moindre partie.

C'est à tort que quelques géographes ont confondu pa~roMCK avec l'ancienne Cyrene, malgré la ressemblance des deux noms. La position de la ville antique est tellement différente de celle de la ville moderne, qu'il est impossible de donner la moindre vraisemblance à cette hypothèse (1).

(i) Léon l'Africain attribue la fondation ou la reconstruction de Ço~'otMK à /ft/m~eM-n~, fondateur de la dynastie des Aglabites, qui avait été nommé gouverneur de l'Afrique par le khalyfe Haroun dr-Rae/tyt/, et s'y rendit indépendant l'an 184 de t'hégire (800 de l'ère chrétienne) ce prince .régna environ douze années, et mourut l'an 196 de t'uégt're (8n de notre ère), ), laissant

Un des lieux les plus remarquables de cette province pour l'étendue et la magnificence des ruines qu'on y rencontre, c'est ~a~aA (l'ancienne Sujfetula), située a environ douze lieues(48 kilomètres) de pc/y, sur une éminence entièrement couverte de genévriers, auprès d'un petit ruisseau.

Ce ruisseau coule au nord-est, se perd un peu plus loin dans les sables, et reparaît ensuite pour continuer son cours vers G~e/MMA.

Auprès de la ville du côté de l'est, s'élève un magnifique arc de triomphe, d'ordre corinthien, percé d'une grande arcade au milieu et de deux petites latérales malheureusement l'inscription qui contenait la dédicace est tellement ruinée qu'on n'y peut lire que les mots suivants

<MP. CAESAR. AYG.

ANTONtN.

puis après une grande lacune,

SVFFETVLENSIVM. HANC.

AEDfFtCAYERYNT ET DD. PP.

Depuis cet arc de triomphe jusqu'à la ville s'étend une chaussée pavée en pierres noires et bordée de chaque côté par un petit mur à hauteur d'appui. Vers l'extrémité de cette chaussée est un magnifique portique, sous lequel on passe pour entrer dans une grande esplanade, où sont les ruines de trois temples contigus, dont il ne reste que quelques pans de murs avec des frontons parfaitement conservés.

Dans chacun de ces temples est une niche, qui a dû avoir autrefois sa statue; ce qui est particulier au temple du milieu, c'est que derrière sa niche on remarque une petite cellule qui servait sans doute aux oracles.

En s'avançant à huit lieues (32 hi!omètres) à l'ouest de Qayrouân on arrive aux ruines de Trouzzah ( ?'Mzzo dePtotémée). Ce lieu renferme plusieurs cham.bres souterraines et voûtées, qui sont toujours. remplies d'une vapeur chaude sa nouvelle souveraineté à son fils ~o;.~M<M-~M-aA, dont les descendants se maintinrent sur le trône pendant un siècle entier, et furent renversés par les Fatimitcs l'an. ~96 de l'hégire (goS de l'ère chrétienne.) (J. J. M.)