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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que l'on doit les principaux document-. sur la partie orientale du Fezzan. faisant couper les genitoires à ses enfants, pour les employer au service de sou palais. Par ce moyen il s'empara de ce royaume, sur lequel il constitua un gouverneur, oppressant merveilleusement le peuple. (D~~M '«f,p.327.)

Le G~. de Léon ne peut être que le C«~ (C~ ou G~~), pays de plaine, situé sur les rives du Niger, au nord-ouest de Sackatou. Quant au royaume de Gaoga, qui l'avoisine à t'est, c'est une contrée encore '"de'erm.nee;amoins que ce ne soit la région désignée sur les cartes sous le nom de ~L< qui occupe une grande partie du nord-est du Soudan et du grand désert de Libye limitrophe jusque dans le voisinage de la Nubie. En effet, Léon nous apprend lui-même ( p. 3ïi ) que le Gaoga est un royaume qui confine avec ce). de Borno du côte du ponant, et s'étend devers le levant jusque sur les frontières du royaume de Nubie, qui est sur le fleuve du Nu, et la partie du midi se termine avec un désert qui se joint à un détour que fait le Nit et devers tramontane finit aux déserts de Serta et borne d'Égypte, prenant son étendue du ponant au levant par t'espace ce cinq cents milles, et autant en largeur ou peu s'en faut. Il n'est florissant en civilité, en lettres, ni en bon gouvernement. ).

Dans notre volume sur i'i-~He ceu<a<c, etc.,?. Mt, nous avons fait remarquer combien les voyageurs anglais sont laconiques en parlant de A~a, capitale du Bornou. Ce laconisme semble cacher un mystère c est que la ville de XoM~a est une des villes les plus commerçantes de l'Afrique et peut-ctre du monde. Déjà au seizième siècle elle était la rivale de Tombouctou. Léon l'appelle Ga~o. «Cest,dit-)t, une très-grande cité et distante de Tombut environ quatre cents milles, du côté du midi tenant quelque peu du Siloc. La plus grande partie des maisons est de ]aide montre; toutefois il s'y trouve quelques édilices assez beaux et commodes, auxquels loge le roy avec sa cour. Les habitants sont riches marchands, qui demeurent toujours sur les champs, vendant leur marchandise et trafiquant d'un côté et d'autre. Il arrive en cette cité une infinité de noirs, qui apportent de l'or en grande quanmé. pour acheter et enlever ce qui vient de l'Europe e' Barbarie; mais ils ne sauraient trouver assez de marchandises pour employer si grande somme de deniers qu'ils apportent. tellement qu'il leur est force de faire retour en leur pays reportant quasi la moitié ou le tiers de leurs deniers Les

A l'est de Targhan, dont nous avons parlé plus haut, est la petite ville de -~ema~, située dans une belle et grande vallée. A quelques lieues de là est Zuila, Zuela ou ~/aA ( Ciltala de Pline), qui du temps d'Ebn-Hauka! et dEdnst était la capitale du Fezzan ~26" il-48" lat. nord ). Les habitants se disent issus d'une tribu de chérifs, cest-a-dire parents du prophète. Ils ont tous le teint clair, et se distinguent de leurs voisins par leur amour de la justice, leur maintien calme et leur hospitalité. A un quart de lieue de la ville, à l'ouest, on trouve les ruines d'une anciennemosquée dequarante-cinq mètres de long sur trente mètres de large; elle est bâtie en briques crues, avec du ciment de chaux; l'architecture est d'un style parfait. A un quart de lieue delà mosquée, à l'est, sont cinq édifices quadrangulaires, ayant sept mètres de diamètre, dix mètres de haut, et des toits et des fenêtres voûtés, ce qui est très-remarquable dans l'intérieur de i'Afrique. Ces édifices sont garnis, jusqu'à la moitié dela hauteur, de plaques de grès autres cités ne peuvent ni ne doivent e"a!er aceite-ci.quantàcivitité.Joiatausiiiqu'etieest fort abondante en pain et chair; mais il seroit impossible d'y trouver ni vin m fruit, fors que son terroir est fertile en metons citrouilles et coucourdes, qui s'y trouvent en grande quantité, et de riz une chose inSnie H y a plusieurs puits d'eau douce, avec une grande place, en laquelle au jour du marché se vendent les esclaves tant hommes que femmes, et s'achète une fille de quinze ans au prix de six ducats, et autant un garçon. L'aune du plus bas drap d'Europe s'y vend quatre ducats, quinze le moyen, et celui de Temse fin comme es! f'ecarjate, le bleu, ou violet, ne se laisse à moins de trente ducats. Une epée, la plus imparfaite qu'on sauroit trouver s'y vendroit trois ou quatre ducats. Ainsi, )M éperons, brides, et sembtabtement toutes merceries et épiceries y sont très-chères, mais non pas(ant(sanscomparaison)que)ese):on)e vend plus chèrement que toute autre marchandise qui s'y puisse conduire. (7~ p. 3~6. ) i Tels sont les reuseiguements qui complètent ceux que nous ont donnés les voyageurs anglais. La ville de Koutta pourrait devenir un point de communication fort important avec l'Algérie. La route h plus praticable est celle qui passe par Gadamès et Ghraat ou par Mourzouk.