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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Cette région inhospitalière était la patrie des Psylles et des Nasamons, peuples errants, qui voyaient leurs rares moissons souvent englouties par les sables mouvants. Les Psyl!es eux-mêmes, voisins des Nasamons périrent de cette façon ils furent engloutis au milieu des sables soulevés par un violent vent du midi. Quant aux Nasamons, ils allaient tous les ans, comme nous l'apprend Hérodote (1) faire leur provision de dattes à l'oasis d'Augila. '< Us font aussi, ajoute-t-il, la chasse aux sauterelles ( xTT~.egou; ) il les font dessécher au soleil et les trempent ensuite dans le lait, qu'ils boivent. Ils ont la coutume de prendre chacun plusieurs femmes, et ils peuvent cohabiter avec toutes les autres qui sont en commun (2). » Du reste, les usages des Xasamons paraissent avoir été appropriés à la nature du sol. Ils n'occupaient point de tours, comme les Libyens de la région montueuse ils ne se construisaient point de maisons, comme les Maxyes leurs voisins; ils n'avaient point de tentes, comme les Scénites des environs d'Ammon mais il se construisaient avec des asphodèles et des joncs entrelacés de petites cabanes portatives (Mapa/M), qu'ils pouvaient placer partout sur ces terrains mouvants (3). On pourrait aussi attribuer aux mêmes causes le soin qu'ils prenaient de ne pas laisser expirer leurs parents couchés sur le dos, et de les tenir assis, de crainte peut-être que leur corps ne disparût sous les sables (4). Comme les Maures de la côte d'OuedNoun, lesNasamons vivaient surtout du pillage des navires jetés sur les côtes delà Syrte. Ces déprédations devinrent si nuisibles au commercede Cyrène, que les Romains, devenus possesseurs de la Pentapole libyque, songèrent aussitôt à y mettrefin. Auguste ne dédaigna point milles de Rarea. x ( Geogra~/u'e ~AoM~e'~a, traduite par M. Rcniaud, tome 11, p. 178.) (t) Hérodote, IV, 1~3.

(2) Hérodote, IV, 172.

(3) Ces cabanes avaient la forme d'!jne 'arène de navire. Sallust. Bx~m VM~K~/t. cap. XVIII: ~Ë~Ï6'!a~'Hfn;f/6';H/Ha~f't/;)«H, mapalia ;7~ uoca/~ f~j ~CM/'t'~

lateriltts tecta, tlttasi uaviuna cari«cc sttal.

(4) Hérodote, IV, tgo.

de leur faire la guerre, et leur fit quitter )e littoral. Denys le Périégète dit, en effet, que de son temps on n'y apercevait plus que leurs cabanes vides. Toutefois, ils firent encore une tentative pour reconquérir leur misérable patrie. Mais Domitien, au rapport d'Eusèbe et de Josèphe, leur fit éprouver une nouvelle défaite. Les Nasamons se retirèrent alors dans l'intérieur des terres, vers le sudouest, et allèrent probablement peupler quelques îlots de terre sur la lisière du grand désert.

Au delà d'Augila, Hérodote indique encore trois stations ou oasis, composées également d'un tertre de sel (x).o; KoXm~o;), d'eau et de palmiers fertiles (~o~~e; MpTto~o'pcL). Malheureusement les explorations comparatives des modernes nous manquent ici. L'oasis à dix journées à l'ouest d'Augila était habitée par les GampAfMM/M (Garamantes d'Hérodote),peuple timide, allant nu, et fuyant tout commerce avec les autres nations (1). «Ce peuple, dit Hérodote, est dans l'usage de répandre de la terre végétale sur la croûte de sel qui recouvre le sol, et c'est de cette manière qu'il sème et récolte les grains. » L'historien grec ajoute que c'est dans ce pays que l'on trouve les bœufs qui paissent à reculons (oTtioOc~ou.ot pos;), a cause de la direction de leurs cornes saillantes et que les Garamantes (Gamphasantes) vont à la chasse des Troglodytes éthiopiens, qui vivent de lézards,et ont un tangage comparable au sifflement des chauves-souris (r&TpfYXOL X(X.Ta77Ep X~ ~UXTE~E~) (2). AdixjournéesdupaysdesGamphasantes on trouvait un autre tertre de sel, de l'eau et la peuplade des ~a'~K~ C'est, dit Hérodote, la seule, à notre connaissance, dont les individus ne se distinguent pas entre eux par des noms propres. Celui d'A tarante est commun àtous, et personne n'en porte d'autre (3). (i) Pomp. Méla, jib. I, 8 j~VH~f ~x~f Gamt~fï.ej, ~'mo/'M~c om/M /~c ~~7'C ~/< tda, HecyfIC< ~t;<6 obvios /i~'K/t<, neque {.M;'Hm, yMan!~M!~M.f<t/em;~~e~~0~fC6'A'M~,aH~C~f~a~C~ (2) Hérodote, IV, i83.

(3) Il est à remarquer que Léon rArm;!iin parlt'd'M[ip€np!eduBo['t]onclont les habitants n'avaient pas de nom propre, c Les lia-