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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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INTÉRIEUR DES ÉTATS DE TRIPOLI. Nous venons de décrire le littoral depuis Tripoli jusqu'à Alexandrie c'est la partie la moins mal connue. Quant aux pays de l'intérieur, situés au sud de la zone maritime, dont la largeur varie, nos connaissances sont encore très-hn. parfaites, et nous devons avouer que les anciens étaient à cet égard plus avancés que nous. Aussi trouvera-t-on tout naturel de leur faire ici quelques emprunts. Du temps d'Hérodote, les Phéniciens et les Grecs avaient fondé plusieurs colonies sur la côte de la Libye qui s'étend depuis l'Egypte jusqu'au cap Sotoeïs, aujourd'hui cap Cantin, dans le Maroc.

multitude de graminées, mêlées à un grand nombre de synanthérées, telles que les ~M~AeMM MM~MMta! et arabica, les ~MeMo j'a!t~o?-H~ et gr/aMCM~, les GnapAo&MM ~~cAa< et com~o&a<MNt, le Crepis ~t/b~-MM et plusieurs Aster. A cote de ces plantes on rencontre t'~Mc/ttM~ bracteolata et le ~j!/to~e?-MM~ ea/~MM, dans les sables; les Silene hM~Ms/a et p~ma's, les CMp/M~:a MtM!ma; et heterophylla, les Plantago lagopoides et amplexicaulis, ainsi que plusieurs espèces de Cleome, Eruca, Clypeola, ~Mp/e~r~M, C~M~Mm, etc. Parmi les animaux de la Marmarique on remarque, commelespius abondants, le chacal, rhyène, le rat, la gerboise, et le lièvre, que les Arabes chassent avec une espèce de chien lévrier, d'une agifité extrême. Les gazelles vivent en troupeaux, suivent les sinuosités des vallées et s'avancent rarement jusqu'aux bords de la mer. L'empreinte de leurs pattes dans les sables trahissent leur retraite. De toutes les plantes aromatiques du désert, le Statice <!<~7-Œ (~~e<' pruinosa, Viviani), que les Arabes appellent Flachich el-ghazal, est le plus recherché par les gazelles. Le pays étant totalement dépourvu de forêts touffues, les oiseaux y sont fort rares, à l'exception de quelques espèces rapaces et aquatiques. Cependant, vers la fin de décembre, lorsque le littoral se couvre de verdure, on voit un grand nombre d'oiseaux voyageurs (hirondelles, alouettes, cailles, etc. ) qui viennent s'y reposer, et poursuivent ensuite leur émigration périodique.

Le reste du pays était occupe par des Li.byens, divisés en plusieurs nations. La partie ëtoignée de la côte, la Haute-Libye, est peuplée de bêtes féroces; et an delà de cette contrée on ne trouve qu'un désert de sable, privé d'eau et complètement stérite. » ('F~u.~xxi xtu~pc; ~eMà; 'M[ep7iu.O;~MTNt) ()).

Ici se place un récit qui a la plus haute importance pour l'histoire de la géographie. Hérodote avait entendu dire à des Cyrénéens, qu'étant allés consulter l'oracle d'Ammon ils avaient eu un entretien avec Ëtéarque, roi des Ammoniens. Ce dernier raconta qu'il était venu autrefois chez lui des Nasamons, et que leur ayant demandé s'ils savaient quelque chose de remarquable sur les déserts de la Libye, ils lui avaient rapporté le fait suivant Des fils entreprenants de quelques chefs imaginèrent de désigner par le sort cinq d'entre eux pour explorer les déserts de la Libye et pénétrer plus loin que tous ceux qui jusque alors s'y étaient aventurés. Les jeunes gens que le sort avait désignés munis d eau et de vivres, traversèrent d'abord )e pavs habitée ~xe~e~), puis ils entrèrent dans la contrée peuplée de bêtes sauvages (~j):); de là ils parcoururent le désert ( ep~c~ ), en faisant route vers l'ouest. Apres avoir marché pendant beaucoup de jours dans un vaste pays sablonneux (~S~AO~T'XNpM mUo~jJ.~m~MxtM 6< ~oM.'pot ~u.s~Tt), ils virent enfin des arbres croissantau milieu d' une piaine;iiss'enapprochèrentetgoutèrent du fruit de ces arbres. Dans ce moment ils furent attaqués par des hommes petits, au-dessous de la taille moyenne, qui les saisirent et les emmenèrent. Ils parlaient une langue inconnue aux Nasamons, de même qu'ils n'entendaient pas celle des derniers, et les conduisirent à travers d'immenses marais (< 6).~ f~<), et après cette marche ils arrivèrent dans une ville dont tous les habitants étaient noirs et de la même stature que leurs conducteurs. Près de cette ville coulait un grand fleuve, dont le cours était de l'occident à l'orient, et l'on y trouvait des crocodiles. »

D'après ce passage remarquable d'Hérodote, que nous avons rendu textueUe(i) Hérodote, IV, 32.