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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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raient amener la pacification du pays ci. rendre inutiles les opérations militaires. Le général Bugeaud fut appelé de nouveau au commandement de ia division d'Oran, dans l'espoir que fé<;iat de ses succès de l'année précédente faciliterait peut-être la conclusion d'un arrangement avec ternir.

ÉVÉNEMENTS DE LA PROVINCE D'Al.GEB. Tous les efforts de notre redoutable adversaire, qui s'attendait h être attaquédans l'ouest, portèrent sur la province d'Alger, afin de fortifier !a résistance des tribus et de resserrer autour de nous le cercle des hostilités. I) prévoyait que la France ne laisserai), pas impuni l'échec subi devant Constantine il connaissait l'impatience des assemblées législatives d'arriver à une forte réduction des dépenses de l'armée d'Afrique; il pouvait espérer qu'en présence des difficultés qui se produisaient dans les trois provinces à la fois, l'opinion publique en France se découragerait, reculerait devant des sacrifices plus importants à faire, et pousserait peutêtre à l'abandon des possessions algériennes jusque alors si onéreuses. Abdet-Kader se rendit donc de sa personne à Médéah; il y établit son propre frère avec une garnison de cinq cents soldats réguliers. De ià, il se porta sur Cherchél, qui lui paya tribut et reconnut son autorité. Tournant alors vers l'est de la Métidja, il arriva dans )e Sebaou. Ces tribus n'avaient pas encore fait acte de soumisson à son pouvoir; sans leur parler d'obéissance, il s'adressa à leurs marabouts, exalta les passions religieuses et le fanatisme contre les chrétiens, et détermina la formation d'une ligue dans laquelle entrèrent tous les habitants de ces contrées; )e petit port de DeH)s s'associa à ce mouvement. Ainsi, nous nous trouvions entourés d'ennemis de toutes parts et si des attaques formidables n'étaient pas à craindre des escarmouches incessantes, des brigandages fréquents, fatiguaient nos troupes ruinaient nos cotons et jetaient l'alarme parmi la population européenne. Le gouverneur général résolut de briser cette résistance. Dans le courant d'avril, il réunit sept mille hommes à Boufarik s'avança jusqu'à Blidah, reconnut le cours de la Chiffa, Koiéah, et

l'embouchure du Mazafran. Sur toute cette ligne, qui enveloppait nos possessions à l'ouest, notre colonne ne rencontra aucun obstacle sérieux. A l'est, un petit poste fut établi à Boudouaou pour couvrir iaMétidja. Une expédition fut dirigée vers la fin de mai contre les Isser et les A mraoua, qui recurent dans leurs montagnes le châtiment de leurs méfaits. Lorsque plus tard, réunis aux Kabiles, ils attaquèrent le camp de Boudouaou, ils éprouvèrent des pertes si grandes, qu'ilsse montrèrent disposés à traiter de leur soumission. Le générât Damrémont, continuant d'opérer sur la Chiffa, se préparait à porter la gut'rre au detà de i'Attas, dans la vallée du Citelif, lorsqu'il reçut la nouvelle qu'un traité de paix venait d'être conclu avec Abd el Kader dans )a province d'Oran.

TNAiTÉ DE LA ÏAFNA. Débarqué à Oran le 16 a~rit 1837, le général Bugeaud pressa avec la plus vive ardeur l'organisation des troupes qui devaient entrer en campagne. Cependant on lui rendit compte qu'Ahd-ei-Rader manifestait des intentions pacifiques, et exprimait souvent le regret d'avoir été entrainé à prendre les armes contre la France. Pour encourager ces dispositions, on négocia un échange de prisonniers et, sans attendre l'exécution de toutes les conditions stipulées, nous rendîmes généreusement les cent trente Arabes prisa à la bataille de la Sikak. Les pourparlers traînaient en longueur, et n'aboutissaient pas; le commandant de la division d'Oran vouiut les appuyer par une démonstration, il se porta vers l'ouest, le 14 mai, à la tête d'une armée de huit à neuf mille hommes, prêt combattre, ou à conclure la paix, suivant la marche des négociations. H commença à ravitailler Tlemsen, où il arriva le 20 mai, et se dirigea ensuite sur le camp de la Tafna. Abd-el-Kader mit un terme à ses tergiversations en voyant t'armée française se rapprocher de lui. Les tribus étaient fatiguées de ia guerre, elles redoutaient l'incendie et la dévastation dont le généra! Bugeaud les avait menacées. L'émir eut l'adresse de faire approuver par tous ses partisans la conclusion de cette paix, qui devait profiter surtout à l'affermissement de son pou-