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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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leurs pertes; aussi vit-on en 1670 une < escadre francise venir réclamer des < réparations pour des actes de p)rater)e ) et obtenir des articles addihonnets au < traité de 1666. Ce nouvel arrangement stipula le rétablissement du Bastion de Franf-e, qu i avai t été détruit par tes Tu rcs en 1C59 Mais les affaires ne retrouve- n-nt plus la prospérité d'autrefois, soit que les Arabes fussent plus hostiles, so't par )e fait de l'incapacité des adminis- tratcurs. ~om&a?-~Me)t< cT~~e~po:~ ~a?!ce. Depuis que le gouvernement de l'oudiac était dirigé par un dey une annno; sité particulière semblait avoir éclaté 1 contre la France. A plusieurs reprises des envovés français durent venir recta- mer tafidèle exécution des traités; ils obtenaient des promesses formelles; mais dès qu'ils étaient partis les corsaires recommencaientà violer toutes les conventions. KuËn, c.~ 1681, le dey Baba-Hassan poussa l'insolence jusqu a déctareriaguerreàta France. Tant de méfaits, une si grossière insulte, méritaient un châtiment. Louis XIV ordonna de préparer une expédition formifiabte contre Alger. Le commaudementenfutconCéàDuquesne.heutenant aénérat des armées navales, auquel on adjoignit Tourville, du même grade que lui, et les chefs d'escadre de tHery et d'AmfrevUte. La flotte, composée de onze vaisseaux, quinze galères, cinq galiotes a bombes, deux brûlots et quelques petits bâtiments, fut réunie devant A~er le 22 juillet 1682. La ville devait être bombardée jusqu'à ce qu elle arrivât à une soumission complète. Les opérations furent d'abord contrariées par le mauvais temps. Le bombardement ne put commencer que dans la nuit du 21 août; les galiotes étant mouillées trop loin, il produisit peu d'effets; repris le 26, jusqu'au 5 du mois suivant, il 6t beaucoup de mat au port et à la ville. Plus de cinq cents A~ériens furent tués. La milice eUemême était dans la consternation, devant les effets terribies de ces projectiles, dont on faisait usage pour la première fois dans la manne. Aussi !e lendemain, le dey envoya pour traiter de la paix le père Vacher, religieux

de la Merci, remplissant les fonctions de consul français Alger. Duquesne refusa de recevoir le parlementaire, et fit répondre que si les Atgériens voulaient demander grâce, ils eussent a se faire représenter par leurs chefs principaux. La fierté de ce langage exaspéra l'orgueil musulman, et les hostilités continuèrent. Mais le t2 septembre t'amira!, contrarié parlesvents, quicomm'nçaient à souffler avec violence et qui sont toujours si dangereux aux approches de t'équinoxe, donna f'ordre à la flotte de lever l'ancre et rentra à Toulon.

Quelques vaisseaux restèrent cependantdevantle port pour former leblocus. Baba-Hassan, etYrayé des conséquences funestesqu'avait entraînées pour la Hégence son imprudente déclaration de guerre, i mpiora t'i ntervention d e h Porte. Sans attendre l'effet de cette démarche, Duquesnereparut.ievant Alger )e20jum. L'état de la mer ne permit de commencer le bombardement que le 26. La ville souffrit tantales bombes qui pit-uvaient sur elle chaque n~it, que le 28 la population se révolta et exigea du dey qu'if conclut la paix à tout prix. Duquesne répondit à f'euvoyé turc qu'avant toute espèce de préliminaires il exigeait qu'on rendit sur-te-champ, sans rançon, tous les esclaves français, et même tous les chrétiens pris sous pavillon français. Le dey essaya d'éluder ces injonctions; i'a~niral se montra inflexible, et les clameurs du peuple et surtout des femmes forcèrent le divan à s'exécuter. On commença dès le lendemain à rendre les esclaves. Le 2 juillet on en avait déjà livré à la flotte cinq cent quarante-six. Le reste était dans la campagne, et on s'occupait à les réunir. Le 3 Duquesne demanda des otages, et envoya signifier au divan que la volonté du roi était que la paix ne serait faite qu'à condition que les Turcs rembourseraient toutes les dépenses de la guerre et toutes les pertes que la France avait essuyées. Le divan déclara ces conditions inadmissibles; les otages furent rendus, et on se disposa à reprendre les hostilités.

Cette circonstance exaspéra la md)cc; elle reprocha au dey d'avoir rendu