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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Aroudj et Kheir-ed-Din.

Telle était la situation de l'Afrique septentrionale lorsque parurent deux aventuriers, Aroudj, nommé par les Turcs Baba-,4roudj ( dont les Européens ont fait par corruption Barberousse) et son frère Kheir-ed-Dm. Leurs exploits remplirent bientôt de terreur tous les parages de la Méditerranée, et ils organisèrent sur les côtes d'Afrique un Etat important placé sous le patronne du sultan de Constantinople. Ces deux hommes, que la témérité de leur courage et leurs conceptions hardies ont fait ranger au nombre des personnages illustres de ce siècle fécond en caractères singuliers et remarquables, méritent qu'on s'étende avec quelques détails sur leur origine et sur les faits principaux de leur carrière.

Vers la fin du quinzième siècle, sous le règne du sultan Bajazet H, vivait dans t'itedeMétilène, l'ancienne Lesbos, un potier du nom d'Iakoub. I! eut quatrefils Éti as, Ishac, Aroudj, et I<Lhei r edDin. Aroudj sent bientôt remarquer par son esprit entreprenant et résolu. A la mort de son père, il organisa tvec son frère Ënas un armement recruté parmi les jeunes marins de Métitène pour courir sur les chrétiens. La fortune leur fut d'abord contraire; dans un combat livré contre des galères de l'île de Rhodes, EUas fut tué avec un grand nombre de ses compagnons et Aroudj fut fait prisonnier. Mais il parvint bientôt après à s'échapper, et se réfugia dans un port de la Caramanie. De là il se rendit en Egypte, et peu de temps après on le vit apparaître à la tête d une petite flotte qui ravagea les côtes de la Pouille, et porta i'aiarme et l'épouvante dans la plus grande partie de la Méditerranée.

Aroudj établi à Tunis.

L'année suivante, Aroudj établit SE croisière sur les côtes du royaume d< Tuais. Il demanda au sultan de ce pay~ (Moutey Mohammed, prince hafside la permission d'abriter sa flotte dans m des ports de ses États, et d'en faire L centre de ses entreprises maritimes. 1 obtint cette autorisation, moyennan l'engagement qu'il prit de respecter le

sujets et tes a))iés du sultan, et de lui donner le cinquième des prises qu'il feraitsurteschrétiens.Son frère Rhor-edjDin vint le rejoindre, et i)ss'étab))renta Tunis. La bravoure de ces corsaires, les riches captures qu'iisentevèrent aux Espagnols et aux Italiens, rendirent leur nom célèbre sur tout le littoral du Maghreb. lis eurent bientôt acquis assez d'importance pour songer à se créer une petite principauté indépendante et s'affranchir de l'espèce de tribut qu'ils payaient au sultan hafside.

re?t<0!<<t?e contre Bougie.

Ils portèrent leurs vues sur Bougie, qui était alors, depuis trois ans, au pouvoir des Espagnols. Ils réunirent cinq navires, et vinrent débarquer auprès de la ville en 1512 ( 918 de l'heure). Dans une reconnaissance qu'Aroudj voulut faire de la place, il eut le bras emportf par un boulet. Pendant que son frère se retirait à Tunis pour se faire guérir, Rheir-edDinpritIecommandementdeta flotte, et se rendit sur les côtes d'Espagne, afin de faciliter te passage en Afrique des musulmans espagnols qui, après avoir d'abord embrassé le christianisme, lors des décrets d'expulsion de Ferdinand, persécutés de nouveau, s'enfuyaient des villes, et cherchaient à passer la mer pour retourner à t'istannsme. Kheir-ed-Dinenrec,utun certain nombre sur ses navires. Il ravagea ensuite l'île de Minorque, fit quelques prises auprès de la Corse, et rentra à Tunis au commencement de la mauvaise saison.

Prise </e Djidjéli,.

Les Génois, commandés par André Doria, vinrent attaquer les deux frères, brillèrent qudques-uns de leurs bâtiments et en prirent six. Dès qu'Aroudj fut ~uéri de sa b) assure, pour écba))per à la surveillance du sultan de Tunis et pour être mieux protégé contre les atta) ques des chrétiens, il alla s'établir à 5 i'ne de Djerba, où il employa toute )'an5 née 15)3 à réparer ses pertes. En 15)4 ) il fit avec son frère un armement pour i s'emparer de Djidjeii. Cette vihe était e occupée par les Génois. A l'approche des corsaires, les habitants musulmans, t qui les avaient appelés, et les Kabiles s des montagnes environnantes sejogm-