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Titre : L'Univers. , Algérie / par MM. les capitaines du génie Rozet et Carette. États tripolitains / par M. le Dr Ferd. Hoefer. Tunis / par le Dr Louis Frank,...

Auteur : Rozet, Claude-Antoine (1798-1858). Auteur du texte

Auteur : Hoefer, Ferdinand (1811-1878). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Auteur : Marcel, Jean-Joseph (1776-1854). Auteur du texte

Auteur : Carette, Ernest (1808-1890). Auteur du texte

Auteur : Frank, Louis (1761-1825). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1850

Sujet : Géographie -- Algérie

Sujet : Algérie -- Histoire

Sujet : Tripoli (Liban)

Sujet : Tripoli (Libye)

Sujet : Tunis (Tunisie) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308770555

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 parties en 1 vol. (32-347-128-228 p.-[7] f. de pl.-[1] dépl.) : carte et pl. gravées ; in-8

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Description : Comprend : États tripolitains ; Tunis ; Précis historique des révolutions de Tunis

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30796c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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prouvaderevers dans les combats multipliés qu'il livra. Aussi sage dans les conseils qu'intrépide les armes à la main, il mit tous ses soins àfaireoubtierauxBerbères l'humiliation de leur défaite. Il fit épouser à ses lieutenants et à ses principaux officiers les filles des chefs des contrées qu'il avait soumises. Il rappela aux Berbères leur communauté d origine avec les Arabes, et convertit la majeure partie à l'islamisme. Les Berbères, ainsi que les descendants des colons romains, étaient chrétiens; mais depuis l'invasion vandale l'arianisme avait fait de grands progrès parmi eux. On sait que cette secte, se rapprochant beaucoup de la doctrine islamique, regardait Jésus-Christ comme un prophète, et non comme le fils de Dieu; cette analogie dans les croyances rendit plus facile la tâche de Mouca. Il sut ménager les superstitions et les préjugés des populations qui habitaient les montagnes. Il n'exigea d'elles que de reconnattre Mohammed comme prophète, laissaut au temps de purifier leur foi. Ne craignant rien de ces montagnards, qui étaient disposés à ne pas attaquer leurs voisins pourvu qu'on ne vînt pas les inquiéter, Mouca eut en eux des alliés plus que des administrés, et ils lui fournirent de vaillants auxiliaires pour la conquête de l'Espagne.

La gloire que Mouca ben Nocaïr avait acquise, le pouvoir sans bornes dont il disposait, et, qu'en partant pour t'Orient, il avait délégué à ses deux fils, le firent tomber en disgrâce. Dépouulé de tous sesbiens, jeté en prison, il mourut, à t'âge de soixante-treize ans, dans la plus~ffreusemisère. Soliman ben Abd-elMalek, septième khalife ommiade, qui venait de succéder à son frère, confia le gouvernement de la province d'Alrique à Mohammed ben lézid.

Schismes et révoltes.

A partir de cette époque et jusqu'à la chute de la dynastie des OmnnadM, e'est-à-dire l'an 132del'hfgire(749 de J. C. ), un grand nombre de gouverneurs furent envoyés successivement dans le Maghreb. Deux faits seulement fixent plus particulièrement l'attention pendant cette période de troubles et d'agitations, qui précipitent l'amoindris-

sement et le fractionnement de l'autorité. C'est, d'une part, l'apparition en Afrique des khouaredj schismatiques musulmans; de l'autre, une révolte formidable des peuplades berbères. A la suite des guerres acharnées qui déchirèrent l'empire arabe en Orient et amenèrent l'abdication du fils d'Ali en faveur de Maouia, de nombreuses sectes d'origines et de croyances diverses se propagèrent; elles 'constituèrent une sorte de protestantisme musulma n, appelant les peuples à l'indépendance politique et religieuse, et prétendant ramener les fidèles à la pureté de la foi et à la pratique des bonnes oeuvres. Ces hérésies, comprimées tour à tour en Syrie, en Perse, dans l'Arabie et dans t'Egypte, furent introduites dans le Maghreb par les milices venues de l'Irak pour tenir garnison; elles se firent rapidement de nombreux partisans parmi les Berbères. Il semblait dans les destinées de ces tribus, qui sous le règne du christianisme avaient fourni aux Donatistes et aux Circoncellions leurs plus intrépides adeptes, de chercher dans ces protestations religieuses une voie pour faire connaître leurs aspirations à l'indépendance politique. La domination arabe, en imposant à ces peuples l'islamisme, avait violemment comprimé en eux des habitudes que de longues traditions avaient rendues chères; les vainqueurs, qui étaient eu même temps les initiateurs religieux,ne ménagèrent pas toujours les susceptibilités de la race vaincue, et tirent peser sur elle une suprématie oppressive.

D'un autre côté, la plupart des tribus berbères étaient pour ainsi dire d'une turbulence héréditaire, la révolte etait en quelque sorte une nécessité de leur vie. Aussi, dés le commencement des premiers successeurs deMouca des tentatives d'insurrection ne tardèrent pas à éclater; facilement réprimées d'abord, elles mirent bientôt en danger l'existence même de la domination arabe. La plus considérable, dont les débuts furent signa!és par la défaite et la mort deRa)toum, gouverneur de l'Afrique, auprès de Tanger, fit des progrès tellement alarmants, que le khalife Hachem. dut appeler aux armes toutes les milices de l'Orient. La Syrie envoya à elle seule