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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Bachelier (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1896-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 454219

Description : 01 janvier 1896

Description : 1896/01/01 (T122)-1896/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30780

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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» Il n'est pas rare, en effet, que l'axe se prolonge quelque peu au centre de l'ovaire, ainsi que l'a déjà montré M. Van'Tieghem (d ). Le système vasculaire de l'axe ainsi prolongé chez les exemples cités plus haut est uniquement composé par les traces des faisceaux placentaires mais toujours le cercle axial est dissocié au niveau où les faisceaux placentaires entrent dans leurs bords placentaires respectifs. C'est le niveau que je considère, avec M. Henslow (2), comme la limite extrême de l'axe.

» Ces quelques résultats suffisent pour montrer que la disposition et les rapports des faisceaux dorsaux et placentaires entre eux varient considérablement, et qu'il est intéressant de chercher à connaître quelle valeur taxinomique on peut tirer de l'étude comparée du système vasculaire de la fleur (3). »

GÉOLOGIE. Sur les siphons des sources et des rivières souterraines. Note de M. E.-A. MARTEL, présentée par M. Albert Gaudry.

« Presque partout, dans les sources et rivières souterraines des terrains fissurés, on se trouve arrêté, après un parcours plus ou moins long, par des siphons naturels; ils sont formés de voûtes mouillantes, c'est-à-dire de murailles rocheuses immergées dans l'eau sur une profondeur et une épaisseur variables, généralement impossibles à déterminer.

» Ces siphons, véritables vannes fixes, de section restreinte, régularisent dans une certaine mesure le débit des eaux souterraines, qu'ils retiennent pour partie dans les réservoirs ou espaces libres situés en amont.

» Ce rôle de régulateur serait rendu plus efficace si, connaissant les dimensions et dispositions exactes de ces siphons, l'on pouvait, par quelques travaux artificiels, les transformer en vannes mobiles, et les asservir ainsi complètement aux besoins de l'industrie, de l'alimentation, de l'irrigation, du dessèchement, etc.

(*) PH. Van TIEGHEM, Recherches sur la structure du pistil et sur l'anatomie comparée de la fleur (Mémoires des Savants étrangers, t. XXI).

(2) G. HENSLOW, On the vascular systems of floral organs, and their importance in the interpretation of the morphology offlowers ( The Journal of the Linnean Society, 1890, Vol. XXVIII).

(3) Ce travail a été fait à l'École supérieure de Pharmacie de Nancy, au laboratoire de M. Godfrin, à qui j'adresse ici mes vifs remerciements.