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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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vait ~éjà n'avait point encore, été fortifié, contre les efforts des Maures ou tes attaques des pirates européens; mais il montrait son humble tour à l'extrémité du cap, et servait de refuge aux pèlerins qui venaient honorer te martyr dont le nom est vénéré sur ces plages. Deux lieues plus loin, à Sagres, dont le nomrappelle le p~'omoM/oWMm~acT'MW des anciens, avait été construit le collége maritime de l'infant, comme quelques auteurs aiment adésigner l'habitation de D. Henrique,situéeàtroismH)esaunord de cette pointe de roche où finit l'Europe. Le grand maître avait choisi ce lieu pour y bâti sonpalais (*), sans doute parce que la baie de Sagres, bien différente de la petite anse deBeliche,et des autres haies rocheuses de cette cote tourmentée, permettait une entrée facite aux embarcations qu'il employait. Dans les alentours, dit-on, la terre était fertileet productive mais, du promontoire de Sagres jusques au cap, le sol était, comme il est encore aujourd'hui, aride, pierreux, battu des vents dans toutes les saisons on n'y voyait que quelques arbustes nains, quelques plantes de rivage: partout la roche vive frappait les regards. C'est dans ce lieu que le grand infant venait se livrer à ses méditations sans doute c'est dans ce petit ermitage, bâti sur trois pics avancés, et entre lesquels la mer route ses flots, qu'il venait prier pour ceux qu'il envoyait sonder le grand mystère!

Et puis un jour que, de cette humble chapetie peut-être il promène son regard sur l'immense étendue des eaux, une caravelle montre au loin sa voile blanche; c'estcelle de Gil Eannez. Le cap mystérieux est doublé la limite est franchie le désir de l'infant peut aller plus loin encore il entrevoit la vérité. C'est pour cette fois qu'on peut dire avec un écrivain plein d'éloquence, que, ne pouvant agrandir le territoire de son pays il lui a donné i'Ooéan.

Mais plus d'un historien nous a dit m Le premier lieu habité par l'infant portait le nom de T'erca-Ma~. On a fait observer avec raison que ce mot était formé par altération de Tm'f'Hft KaMtt. Cette dénomination venait du mot vénitien dorceM arsena) des galères, ]i)-m nu on les construit. Voy. les notes d Azarara. Le nom de villa do Infante remplaça bientôt ie premier.

aussi ce qu'il lui en a coûte de veilles pour arriver à ce but, ce qu'il lui a fallu renouveler d'efforts pour faire passer ainsi dans le domaine de la réalité une théorie confuse, et qui n'était basée que sur des récits mensongers, ou sur les écrits des géographes anciens. L'un nous le montre environné de ses mathématiciens affidés, ou bien de ses géographes pratiques, tels que Jaeome de Malhorca qu'il a fait venir à Sagres dès l'année 1438 (* ) l'autre nous le représente corrigeant les cartes du savant Valseca (**),surlequelse base taseience de son époque, et rengageant à supposer les degrés du paraUète égaux aux degrés de l'équateur, ce qui altérait sans doute la véritable grandeur et la position relativedes terres, mais ce qui réduisait après tout tes rumbs à des lignes droites, et par ce moyen les rendait plus aptes à la lin qu'il prétendait obtenir (*). Un troisième nous le fait voir méditant sans relâche les œuvres de Jean Muller de Kœnisberg ou de Jorge Purbach, et cherchant pour tous ses efforts à réunir les notions éparses d'astronomie positive que pouvait offrir son siècle. Et après tous ces historiens dont nous ne voulons point muttiptier les témoignages, vient un écrivain de cette époque qui a vu D. Henrique, qui a peut-être partagé ses études, et qui s'écrie Com(*) Joao de Barros, decada 1°, liv. I" cap.

XVI.

f") Gabriel de Valseca était de )'i)e deMayorque. En 1439, H dressa à Mayorque même une carte maritime, sur taquette il traça tous les contours de la côte d'Afrique, décrivant minutieusement tes caps, les anses, et entin tous tes points découverts par les Portugais il le fit dit-on avec une telle exactitude, qu'on peut supposer ou qu'il assista personnellement à ces voyages, ou que du moins il eut sous les yeux lit relation intelligente de quelque témoin oculaire. Cette fameuse carte, qui était sur parchemin, et qui avait été dressée sur d'assez grandes dimensions, fut achetée à Florence par D. Antonio Dezpuisgue, chanoine de la cathédrale de Mayorque. On prétend qu'Amerigo Vespuci en avait fait tirer une copie, qui lui avait coûte 130 ducats d'or. Ce curieux monument fut examiné au dixhuitième siècle par les abbés Betinelli et Lampillas. Voy..WemorMS de y/tHf'f~'tra tome 8. na"e 2JS. Voy. également. touchant ce géographe les ~ecAM-c/tM sur les pfft/f <t<Mes sur la côte f~eM<'n<<t<<' f<(/tT/M< page 29t.

(*) Voy.letivresisubstautiet et si bien fait intitulé ~MsaM A~Mrteo .!ott-e a origem e proatfMm das mo<A<'mat;cftS em Poritt~at, por

Francisco f<< Bo~« S<n«to S<ocA<e! page 17.