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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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sait et méprisait à la fois, et Jean l", roi de Castiiie,revendiqua une couronne à iaque)!e,seionhii,ie mariage qu'iiavait contracté avec l'infante dona Brites lui donnait des droits incontestables. D. Joam.ie Bis aîné d'Inez,l'assassin de )a noble Maria Teiiez, élevait aussi ses jtrétentions; mais il les étevait du fond d'une prison où !e roi de Castille l'avait [)ion~é et malgré les sympathies dupeupie de Lisbonne, ses chances étaient nufies en réalité. Jln'y avait pas jusqu'à l'infant don Diniz'quine cherchât à se faire quelques adiiérents et à se créer un parti. Au miHeu de tous ces esprits inquiets et ambitieux, fiiommeque la Providence réservait au Portugal gardait iRc;dme d'une âme forte. Il voûtait avant tout l'indépendance du pays; le trône lui vint plus tard.

C'est à la suite d'une étrange préoccu))ations:msdoutequepbusieurscerit'ains ontfaitnaîtredon.roam.mestred'Âviz, duroidottPedroetd'fnez; par cette singulière erreur, i!sen)èventune dynastie ài')nstoiredu!'o)'tu~at..).e~ran'dn)a!treetaitmsbatardduroidotii~edro.qui t'avait eu,se)oni'opinion)a plus coinn)nne,ea]:]o7(t)..retrouve dans un livre presque ignore des !us!oriens,quesa mère était Génoise etuobie, mais t'opiniou!apius commune lui don.tepo~r ):)ere une. dame du pays deGaiiee,notnmée dona TeresaLourenco.I) avait été é!evé par son père à fa dignité de ~rand maitre de l'ordre d'Aviz, et la bame active que LianorTeiiez se sentit pour lui dès t'ori~ine avait porté ses fruits :non-setdement la reine avait réussi a )e priver momentanément de saiiherté,m;)isi!avaitfaifnperdrefavie par les !))enéesdecette femme perfide. Le mestr:' d'Avi.! était aimé des Portugais précisémentà cause des tiaines nu'if avait ~o'.devées et de )a droiture qu'on iuiavait reconnue enniainte occasion. Tout [~ous prouve qu'ii a.dt. extérieurement d'abord au nom dei'infant don.foan],qui expiaitdans)a prison dont il ne devait plus sortir je meurtre de Afaria Tefit-x. Au fond du cœur, il était i'éfu d'un uobie vieiHard, investi lui(t)/.ena!')';V.C'est du moins t'opiniondc .Sytta. McMurMt <<'g< ;'e!/ ./ott/;t ), 1.1, p. t fH. t'ernaad LopHs, qui doit inspirer tant de couHimce, le hit naitre le t& ayrit )366.

même, par ses vertus, d'une sorte de roya!~t<'popu!airt':A)varPap,s contribua à faire obtenir ta couronne au mestred'Aviz,torsqu'it eut compris que grâce:) son énergie et à sa valeur c'était le roi qui convenait au peuple. D. Joam se fit d'abord yy'a~M.s'cMr, etiin'yaguéredenagepiusdra!natique dans son histoire que cette où sous le prétexte de venir prendre les ordres de la reine Lianor Tellez, au moment où il faut garantir les frontières de l'invasion espagnole, il pénètre jusque dans son palais afin de venger t~ peuple et la royauté. Un court récit nous fera mieux comprendre cet épisode.

Le comteAndeiro,qui s'était d'abord tenu à t'écart lors des funérailles du roi, avait quitté Ourem:ma)gré les pressentiments des siens, il était revenu auprès de Lianor Tellez et dans l'attitude humblement orguei~ieuse du favori, il recevait un jour aux pieds de la reine certains ordres dont un sou.rire laissait comprendre nu ta douceur ou t'insotence.Lemestred'Aviz entre aveetessiensdansi'app<irtement;Jjanor est sur son ses dames sont assises autour d'e!te, le comte Andeiro devine démina scène <mi va se passer; il ordonne aux siens de prendretes armes. U est trop tard; avec ta froide courtoisie d'un chevalier qui prend eoni;é de sa souveraine, don Joarn a déjà quitté la reine sons un prétexte auquel il ne peut résister, Fernandez Andeiro est contraint de le suivre. 1.es voila dans la vaste salle qui précède le tien magnifique où se tient la cour ils sont dans l'embrasure d'une croisée; quesedisent-iis?'0n!'i~nore.'t'outa à coup le grand tnaître frappe du c!a!ve eetuiqueiepeupieaju~é;Andei:'on'e.st pas blessé mortellcment. un autre c!ievalier t'aciieve. Une immense c!a!neur se répand alors dans le palais; et quand Lianor Tellez croit reconnaître dans ces cris profondes, des chœurs lugubres, quand elle croit entendre les paysans à demi sauva~esdes provinces é)oijE;nées,qui viennent,setnnt'usage.pteurer sous ses fenêtres la mort du roi, c'est un cri vengeur dont ses oreilles sont frappées.

Pour bien comprendre cette scène du moyen âge, il faut en suivre tes divers