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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le retendant était parvenu à fuir; conquête, un événement inattendu vint nnse~ment~néreux pensa lui coûter jeter la consternation parmi les Espala vie il fut blessé en voulant secourir gnols. Philippe tomba dangereusement undes siens il échappa heureusement malade, et bientôt son état empira à cependant, et il courut vers Santarem tel point, qu'on put croire à une mort ~~en~r du moins un asile. H eut, prochaine. Dans les prévisions que cet de~emo~ent~preuJe du sort qui lui mcident faisait naître, bien des gens était réservé et de la terreur qu'inspirait comptaient comme une faute irrépara-

le nom du duc d'Albe. Laville où son ble le peu de diligence que le dued'Albe

acclamation avait retenti naguère avec avait fait pour devenir maître de la per-

tant d'enthousiasme, lui refusa l'entrée sonne du prétendant; il semblait même

dans ses murs. La nécessité de pour- que cette faute, aux. yeux de quelques

voir à sa propre sûreté lui persuada personnes, compensât les avantages dela ?er';n~ plus désormais se présen- conquête.

ter en suppliant et, quand il parut de- Loin d'abandonner la partie le pré-

vant Aveiro, qui le repoussait égale- tendant faisait, au contraire, un appet

ment, il crut bien à tort devoir user plus énergique il ses partisans, Sur le

?~ ville, enlevée d'assaut bruit que Philippeétait mort, il se renpar ses partisans, fut bientôt livrée au s'y dé-

pillage (*). fendit avec vigueur. Des forces consvdé-

Pendant que ces événements avaient rables envoyées par le duc d'Albe, à ce lieu, l'anxiété la plus vive régnait à Ba- que l'on assure, et la trahison de queldajoz, ~PhinpFn avait transporté ques habitants, contr~mrent te prieur s~cou'r~vantq~cunmessageoMciet à abandonner cette ville et à se réfu-

parvînt dans cette ville, un marchand gier dans le port de Viana, d'où il es-

ambulant y fit connaître la victoire pérait gagner la France. Ce fut alors

du duc d'Albe et la prise de la grande qu'il écrivit à Catherine de Médicis,

cité. Il y eut des réjouissances publiques en lui peignant sa triste position. Sa

qu'une antique inimitié expliquait; lettre écrite d'un style plein de véhé-

mais il y eut aussi des prétentions hors mence, ne fut pasinutile,etla reine vint

de saison que la prudence eût pu défen- à son aide.

~S~en~re~ On lui expédia un navire afin ~u'it

Philippe sut contenir jusqu'à un certain pût gagner la France; mais les mesures

point ces ambitions e~lfrétiées, qui fon- rises par le duc d'Albe s'opposèrent

daient sur la destruction récente d'une d'ahord à ce qu'il prolîtât de cesecours.

nationhéroïquemilleprojetsdésavoués IlfutdoncerrantdanslePortugaltoutle

par la saine politique. Le fils de Char- reste de l'année 1580. Néanmoins le 6

~t~tr~~abite pour obéir janvier tMt, grâce à adresse dun égoïstes.11 cordelier, il put s'embarquer et gagner

fit mieux. Lorsque le récit de la victoire Calais de là il passa en Angleterre pour

se fut ~nnrmé par t'arrivée de don tenter quelques efforts auprès dhhFernand, tpnronrentsduducd'Albe,ies sabeth.

B~&~s~'=- était revenu à la santé;

que furent toutes en faveur du Portu- et déjil la noblesse du Portugal pouvait

Ë' s,-=~

bilité d'établir de nouveaux privilégies tions ensanglantaient Lisbonne. Le

qui pussent rehausser encore aux yeux nouveau roi, qui avait pris le nom de desnations la vilteinsigne de Lisbonne Philippe l", choisit naturellement ses

c'était trop pour qu'on y crût. victimes parmi les hommes dévoués

Quelque temps après qu'on eut au parti de don Antomo.. Les plus.ntrepourvu aux premières nécessités de la pides furent intimidés par ses cruautés,

dit Vasconcellos de Figueiredo; il ne

-T~ pardonna pas àun deiceux quiavaientfa.

toiresecretede dora Aa.toinc,roide Portugal, voriséeeprmce;laCOmteSSCdeVl1771050,

â"'P~ P- 1' dire mère du connétable de Portugal, sept t

tlue le pseudonyme Conestagio Franchi tonne, 1

~')e circonstance, contre don Antonio deses belles et jeunes, turent les

en ceUe ~constance, contre don Antomo. ue&eBu.c,