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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mettre la réformede tous les abus, mais son amour pour Dona Mencia l'emporte encore. Les habitants d'entre Douro e Minho, las des vexations que la reine faisait peser sur eux, se lèvent, sous le commandement de- Raymundo Viegas Porto, gouverneur du château d'Ourem; ils s'avancent vers Coimbrc,où )epeup)e se joint à eux, et ils arrachent du palais Dona Mencia, qu'ils emmènent avec eux. Le roi veut suivre les ravisseurs, mais il n'est point obéi, et Dona Mencia est conduite en Castille, où elle meurt sans avoir pu revoir son mari. Le faible monarque ne change point de conduite. Les évêques, les dignitaires ecclésiastiques travaillent d'un commun accord à opérer sa déposition et proposent d'élire à sa place son frère D. Affonso. Le souverain pontife est le premier à reconnaître ce prince, et il ordonne aux Portugais de se soumettre à cette décision pour éviter les censures ecclésiastiques.

Ceci se passait en 1244, et l'histoire nous a conservé les noms des grands du royaume qui vinrent porter à Lyon leurs plaintes devant Innocent IV. On voit figurer à côté de l'archevêque de Braga et det'évêque de Coimbre, deux personnages appartenant à la haute noblesse; et, dans cette circonstance, la présence de Ruy Gomex Briteyros, celle de Cornez Viegas prouve l'alliance bien positive qui avait été faite par la noblesse avec le ctergé, pour déposer le roi. Le troisième corps de t'État, qui dès cette époque prenait une certaine consistance politique, fut plus (idète; et s'il y eût eu ombre d'énergie chez D. Sanche Capello (*),dont le surnom, du reste, semble dénoter les habitudes oisives, il eût pu trouver dans les membres des communes, qui se constituaient alors, des défenseurs tels que tout eût ployé devant lui.

Un fait essentiel à remarquer, c'est que ce fut à Paris que le vicaire de D. Sanche, le régent du royaume si on l'aime mieux, jura devant les envoyés portugais les conditions qui lui furent imposées. L'infant D. Affonso, appe!é par unefaction à gouverner le Portugal, était, par le fait de sa femme la eom(*) D. Sanche au Capuchon.

tesseMathitde, comte souverain de Boulogne. Né en 1210, marie en 1235, ses habitudes devaient être toutes françaises, et il est facile de reconnaître par les actes ultérieurs, l'influence qui résulta de ce long séjour dans le pays qu'il avait d'abord adopté.

Ce fut un dominicain, F. D. Gif, qui fut chargé de présentera à D. Sanche l'acte de sa déposition. Le pape n'avait rien néglige pour assurer t'exécution de cette décision suprême, que t'énergique Augustin Liano qualifie, dans son âpre langage, comme le font tous les esprits indépendants (*); ce furent les moines de Saint-François qui se trouvèrent chargés d'accomplir le grand acte de la déposition. En dépit des précautions adoptées par Innocent IV, rien n'eût été perdu pour un roi qui comptait parmi ses vassaux fidèles des âmes persévérantes dans leur héroïsme, comme un ~ar< de Freitas et un ~<'r?M'M~o<'3faeAeco. Sa mollesse dans la résistance amena son excommunication, et il faut répéter ici les paroles de l'écrivain dont le nom est venu naturellement se placer sous notre plume à propos des prétentions de Rome: «Sanehe,après avoir fait quelques efforts que l'influence du pape rendit inutiles, trouva plus commode de sanctifier sa fainéantise il se retira en effet à Totède,où il devait bientôt mourir. D. AFFONSO ui.–Ce fut en l'année 1248, c'est-à-dire quelques mois après avoir prononcé Je serment qui fut exigé de lui à Paris, que D. Affonso entra en Portugal, avec le titre de Regedou. Dès son arrivée, il put voir, à la froideur du peuple et à la résistance de quelques grands vassaux,combien sa présence était encore peu acceptée;et Fernand Lopes fait remarquer avec raison que le petit-fils du comte de Boulogne lui-même est le premier à flétrir d'une note d'infamie la conduite de Sueiro Bezerra et de ses fils, qui remirent sans être assiégés les forteresses qu'ils gardaient pour D. Sanche au pays deïteira.

Toutes les sympathies des vieux écrivains sont, au contraire, acquises à ces deux modèles de la loyauté portugaise, (*) Répertoire de l'histoire et de la h'~<rstitre (f'xt~Me et de Portugal, t. t.