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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que tout y reste à faire encore pour le commerce européen (*).

Après avoir parcouru courageusementdes pays inconnus, mais au milieu desquels du moins il ne cessait pas de se trouver au sein de populations chrétiennes, Francisco Alvares voulut par une relation sincère effacer les rêves qui voilaient encore aux yeux de bien des gens l'empire du Prestre Jean. Pour que rien ne manquât matériellement à son œuvre, it vint à Paris, chercher des lettres gravées, des caractères et même des ouvriers, qu'i) jugeait peut-être avec prévention supérieurs à ceux de Gaiharde, <e diHgent imprimeur de Lisbonne. La première édition de son livre parut en 1540, et parmi d'autres renseignements précieux on eut enfin un portrait tracé de fMM du fameux Prestre Jean, cherché vainement jusqu'alors. Au temps d'Atvares .c'était un beau jeune homme ni trop noir ni trop basané, tirant sur la couleur dorée d'une pomme bayonnaise et se montrant en sa couleur tout à fait gentilhomme (**). L'ouvrage du zé!é chapelain fut traduit immédiatement en espagnol, et, l'année suivante, l'Historiale description de f/Mop:~ conteKNK<&t M'at/e relation des <e~'e.! et pays f/M~QH~ Tfoy et Empereur frM~K, paraissait à Anvers chez Plantin (*) la traduction italienne ne vit le jour qu'en 1563.

Après avoir indiqué sommairement comment s'établirent les premières relations des Portugais avec i'Abyssinie, nous voudrions exposer aussi le récit (*) Un voyageur récemment arrivé de ce curieux p~ys, M. Lefebvre, a dit n L'Abyssinie n'a fait nul progrès intellectuel cela résulte avant tout de sa position isolée et de l'absence complète de communications avec des nations (lui lui fussent égides en civilisation. Car ii n'y avait aucun peuple de son entourage qui, par le fait, ne ia séquestrât du reste du monde; c'est au point qu'avant Alvarez et les Portugais, on chercherait vainement la moindre trace de relation directe de l'Abyssinie avec aucune des contrées européennes. ))

(**) OM f~e maccda &at/o<tes ;)Nm mM!/<o pef<!f! <' ''m !MO color ben ye?)<i</Mmem.

(') Voici ie titre du vieux livre portugais, devenu prodigieusement rare

Preste Joamdas Indias. ~<a~e!'tt!t~))'ma!-em das <fff<'M do Preste yeams~KM~ c<o et escreueo ho padre Francisco Alvarez c<!peMa))t Rey MMM senlior, Agora MO~'a~ïc~/e impressa por !):«MtMo do dito senhor e<!t fn.or rie /.n~ A~z~Y'ï~~e.~Xtt ~~p.r~ (Lixboa) MDXL.

t4'' ~tt'ra~'OK. (PojtTunAL.)

des premières luttes commencées sous Estevam da Gama, gouverneur des Indes, mais ceci nous entranterait hors de notre plan, et nous laisserons raconter ce curieux épisode à l'écrivain habile qui s'est chargé de retracer l'histoire entière de i'Ëthiopie. Nous nous contenterons de rappeler que dès 1528, un chef musulman, vizir du roi d'Adel, que les chroniques désignent sous le nom de Gragné, ou le gaucher, vint à la tête d'une armée turque se roer sur ces populations, soumises au christianisme par Frumentius depuis le quatrième siècle. Le fils de l'illustre amiral D. Christovam da Gama porta un secours efficace à ces peuples gouvernés par un Négous qui portait le nom d'Onadinguel, et avec les cinq cents hommes qu'il conduisait, il eut la gloire d'anéantir le chef du pays de Zeila. Grahné succomba dans l'action. Puis les jésuites voulurent établir leurs conquêtes spirituelles où les guerriers envoyésde l'Inde avaient commencé les conquêtes du sabre; des succès bien divers accompagnèrent ces tentatives, et elles sont longuement racontées par Tellez ainsi que par Lacroze, qui se basent souvent sur le récit sincère d'un témoin oculaire de ces grandes actions. La relation que nous a donnée le patriarche Jean Bermude (Joâo Bermudez), dit un vieil écrivain n'est qu'un récit de ce qui est arrivé en Abyssinie à D. Christophe da Gama, de ses combats, de ses victoires, de sa défaite, de sa mort et de ses suites. Le roi et la reine d'Abvssinic traitèrent très-bien les Portugais tant qu'ils eurent besoin de leur secours; le patriarche Bermude crut toucher au moment heureux où la miséricorde de Dieu allait éclater sur ces peuples et les réunir à la foi catholique; mais, le périt 1 passé, toutes ces heureuses espérances s'évanouirent: on dispersa les Portugais, le patriarche fut obligé de prendre la fuite et de se cacher. Il sortit de ce pays en 1556; il fut reçu à Goa avec tous les honneurs dus à son caractère, et, après y avoir demeuré quelque temps, il repassa à Lisbonne, où il mourut, o Notre intention ne saurait être de nous arrêter plus longtemps sur l'origine de ces relations importantes; nous savons d'ailleurs qu'un savent lazariste, qui a