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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mense, enviédes Asiatiques, et cette cité pour la Péninsule, sur des proportions gigantesques, la foire de la petite ville de Lamego, où Grenade apportait, au moyen âge, les épices et les denrées de l'Orient, et qui servait pour ainsi dire d'entrepotàta capitale, déjà si commerçante, du Portugal. Comme dans tous tes lieux où il passait, Albuquerque fit sentir ici l'influence de ses hautes prévisions; l'administration fut réglée d'après les dispositions les plus sages, le commerce reçut un accroissement prodigieux et l'on put dire de la riche cité orientale ce que l'on répétait au seizième sièeie Si Ormuz n'est pas le paradis, il en est bien près.

DECOUVEKTES DES PORTUGAIS DANS LES MMs DE L'tNDE.–Pendant qu'Affonso d'Albuquerque accomplissait les merveilleuses conquêtes qui lui ont mérité le surnom de Grand, il ne négiigeait par les découvertes qui pouvaient enrichir son pays (*). Antonio Galvao nous raconte qu'à la fin de l'année 1511, il envoya trois navires aux îles de Banda et aux Mofuques, et qu'il en confia le commandement à Antonio d'Abreu. Francisco d'A breu, son parent, marchait sous ses ordres, et on leur donna à tous deux cent vingt hommes pour accomp)ir cette périlleuse expédition, le vice-roi jugeant que le nombre d'individus qui avait suffi à Christophe Colomb pour accomplir ses premiers travaux devait suffire également pour subjuguer quelques îles. Ils longèrent l'île Sumatra; puis, s'étant avancés au delà de Java, ils virent ~M./oaM, Simbala, ~o~o?', Gs/sm, ~a:Moa!, Fitara, Rosolanguim, ~)'o?M, d'ou venaient dans le seizième siècle les beaux oiseaux de paradis. Ce fut ainsi qu'ils poursuivirent leur route, en faisant plus de .500 lieues, et Galvao affirme qu'il donne les noms primitifs de ces contrées, auxquelles les cosmographes ont parfois imposé d'autres dénominations. Ils gagnèrent ensuite les îles dejS«roetd'~m<)Ot?te,etaprèsavoir attaqué Guli-Guli, ils brûtèreut un des navires, parce que ce bâti ment était trop vieux pour continuer une navigation périlleuse. Ils altèrent débarquer à Banda là ils chargèrent leurs navires de (*) Voy. ~M<<tfta <!M <~<'o&!tmeM<os aH<t~osemof~c~os.

girofle, de noix muscade, de macis, et en l'année 1512 ils mirent à la voile pour Malacca. Francisco Serrao, dont il sera bientôt question d'une manière ptusdétaiHée, se perdit malheureusement sur des bas-fonds, et se vit contraint de se rendre à Mindanao, avec neuf ou dix Portugais qui avaient échappé comme fui au naufrage. AntonioGatvao fait observer que ce furent les premiers habitants de la Péninsule qui eussent visité ce qu'on appelait alors les îles au girofle; ils restèrent dans cet archipel sept ou huit ans. Antonio d'Abreu continua sa route jusqu'à Malacca, et figura plus tard dans les guerres qui s'engagèrent entre la couronne d'Espagne et le Portugal pour la possession des M.otuques. Rappelons égatemfnt qu'en l'année 1513 Fernand Perez d'Adrade avait gagné une victoire navale des plus éclatantes sur le su]t:m de Java (*). Nous allons voir ce que toutes ces découvertes et ces conquêtes produisirent de surprise sur les esprits, de changement dans les transactions commerciales et surtout d'enthousiasme religieux. La scène cette fois se passera à Rome il est bon de se rappeler qu'on ignorait encore à Lisbonne la dernière soumission d'Ormuz.

AMBASSADE DE D. MANUEL AU PAPE. Dès !es premiers mois de l'année 1514, le grand projet de Joam II avait reçu son accomplissement; cette pensée dont il avait poursuivi i'exécution avec tant de persévérance d'adresse, d'énergie, était réalisée,!e commerce des Indes échappait à Venise désormais, il ne restait plus qu'une chose à faire, il s'agissait seulement deprendre acte de possession à la face du monde chrétien; c'est ce qui fut compris à merveille par le nouveau roi, ami du faste, habite surtout à tirer parti des circonstances, capable d'ailleurs de faire tourner au profit du pays qu'il gouvernait les nouvelles tendances du siècle, qu'il devinait (') Ces premières expéditions sont racontées d'une manière assexdétai!iee dans l'ouvrage si élégamment écrit d'ailleurs d'Argensola, qui a donne, comme on sait, une histoire complète des Moluques traduite en francais par Jacques Desbordes. Nous ferons observer toutefois que les noms portugais ont subi une étrange altération daus ce livre, et qu'on a restitué ici leur véritable orthographe.