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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ceté n'eut pas de résultat, parce qu on les avait entendus.Etant parti de ce )iBU de péri), le jour suivant, Vasco da Gama rencontra deux sambucos, qui se dirigeaient vers la cité. Les Portugais prirent une de ces embarcations, avec treize Maures seulement, (les autres se lancèrent à la mer), et ce fut d'eux que l'on sut comment en avant se trouvait une vit)e,qui portait le nom de Mélinde, et réanaitunroitMmain, par le moyen duquel on pourrait obtenir un pilote pour se diriger vers les Indes. »

Joao de Barros a nommé Mélinde et son roi; il a dit, en quelque sorte, la fin de ce prodigieux voyage. Vasco da Gama, poursuivant sa traversée, sans toutefois abandonner la prise qu il venait de faire, entrait, le 15 avril t498 dans le port hospitalier que les Maures lui indiquaient il y jetait l'ancre, prectsément en ce jour de Pâques dont la solennité était célébrée, avec tant de pompe, dans tous les États chrétiens. Un grand acte venait d'être accompli non-seutement pour le Portugal, mais pour les pays de la chrétienté, comme on disait alors. Une fois arrivé à Méhnds. toutes les difficultés de cette prodigieuse expédition s'aplanissent, comme par en.chantement. Le roi de ces contrées est musulman, il est vrai, mais il a un cœur de chrétien, nous disent les poëtes et les chroniqueurs. Tout dénote, d'ailleurs, dans sa conduite, une sagesse de vues, une droiture d'intentions qui en font un homme à part. II invite Gama à venir le visiter dans son palais; et, sur l'observation qui lui est faite par le capitam-mor, qu'une injonction précise de son souverain t'empêche de se rendre à terre,avant qu'il soit arrivé dans les domaines du roi de Calicut, il n'béstte pas à se confier à des étrangers dont il admire le courage. Alors la pompe orientale étate, pour la première fois, sa masniScence aux yeux des Européens et laisse deviner aux Portugais des richesses dont les récits de Marco Polo et ceux de Pero de Covilham ont pu seuls leur donner une légère idée.

Un mot de l'auteur des Décades nous fait comprendre aussi la supériorité que l'artillerie donnera aux Portugais sur ces peuples, quand ils se présenteront en maîtres, et non plus comme des hôtes

pacifiques (*). Vascoda Gama ayant ordonne des salves en l'honneur du roi de Métinde.Feffroi que causa ce bruit inusité mit le désordre dans cette fouie, et il y eut comme une grande rumeur parmi tout ce peuple ajoute Barros, chacun voulant tout à coup se précipiter vers la terre.

Vasco da Gama fit cesser le bruit des canonnades, et s'avanca vers le sambuco dans lequel se trouvait le roi de Méiinde. Dès les premiers mots de bienvenue, il y eut entreeux sécurité entière, et comme s) de longs jours se fussent écoulés, nous dit Barros depuis leur première entrevue. Le roi, ~agné par cet accueil plein de franchise, voulut visiter les divers bâtiments et fut surtout sensible au don que lui fit Gama des treize prisonniers dont les chrétiens s'étaient emparés en mer. Les jours suivants, rien n'interrompit cette bonne harmonie, et ce fut devant Métinde que Vasco da Gama reçut, pour !a première fois ce pilote ndeie, auquel i) est juste d'attribuer en partie le succès de l'expédition. Malemo Canaca, Maure du Guzarate, ne fut pas plutôt entré en rapport avec les chrétiens, qu'il se voua sincèrement à leur service, et qu'il ne cessa de leur être invariabiement attaché. Vasco da Gama fut satisfait des connaissances géographiques qu'il remarqua en lui, surtout, nous dit Bartos lorsqu'il lui eut montré une carte, où était figurée toute la côte des Indes, orientée selon le système des Arabes (**). L'historien, qui entre dans certains détails techniques à ce sujet, a soin de nous faire remarquer aussi que le nouveau pilote ne montra aucune surprise à la vue des instruments nautiques dont se servaient les chrétiens il donna même, sur ce point, des renseignements précis, que devront toujours reproduire ceux qui auront à retracer l'histoire de la science.

Malgré i'hospitalité du roi deMéiinde, Vasco da Gama ne fit pas un long séjour dans la ville où il commandait: il avait hâte d'atteindre le but de son voyage et de connaître par lui-même la vérité des récits qui lui étaient faits. Si l'on s'en C*) Barros, nunuHcusement instruit des détails, désigne clairement ce genre d'artillerie. (**) Voy. fee<tt<<nMo,HfrfgMttr<o, fol. 72 et 73.