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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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piton en piton poursuivi par ses hôtes. Appeler Pero Coel.ho, dont il voyait le bateau à quelque distance, ordonner d'aller a~ secours du fugitif, y aller lui-même, tout cela fut l'affaire d'un moment. Bientôt Velloso gagne la mer; mais les sauvages se méprennent sur le mouvement qu'ils remarquent parmi les étrangers; ils pensent qu'on veut les attaquer, et ils se mettent en défense. Leurs javelines, armées d'une corne de bœuf, sont tancées avec vigueur; et t'un de ces traits vient atteindre au pied le chefde)'expédition iui-meme. L'arme n'était pas empoisonnée; et plus heureux que Cintra, dont nous avons dit la fin malheureuse, Vasco da Gama en fut quitte pour une blessure légère. On mit a la voile immédiatement, et quelques coups d'escopette furent envoyés à ces sauvages, en souvenir d'un malentcndu dans lequel certainement les pauvres chasseurs d'abeilles n'avaient pas les premiers torts. Ces hommes noirs, aux cheveux crépus, à la peau tatouée, appartenaient probablement à la rjce cafre. Quoiqu'il en soit, Vasco da Gama dut se contenter de ce qui s'était passe sous ses yeux; il ne put emmener aucun habitant de ja baie de Saintp-Hétène. Velloso n'avait rien vu, ou ne voulut rien dire, et il ne resta de son excursion qu'un charmant épisode, dont Camoëns a su animer son poëme. Au bout de trois jours de navigation, le 22 novembre (*), on passa devant ce grand cap de Bonne-Espérance, dont un roi avait changé le nom; les Portugais le doublèrent, nous dit Barros, avec moins de tourmentes et de périls qu'i ls n'en attendaient et, lejour deSainte-Catherine, i)s entrèrent dans l'aiguade, qui se trouve située soixante lieues plus toin.

Faut-il croire, avecOsorio, que les choses ne se passèrent point si paisiblement(**);que les vagues estoient estrangement périlleuses, les vents contraires, la pluyefortfroide, le brouillard espais et la tempête continuette?" » Ce récit convient, sans doute, mieux à la magnifique (*) Barros commet une légère erreur probablement en assignant tf 20 comme date positive. (**) JerosmeOsorius, Hist. de Portugal. &tte traduction si remarquable, de ~c~M~ ~mma/!M6~A, est nue à l'un de nos meilleurs écrivains du seizième sieste, à Shnon Gontnrd. ptuseonmt par son livre /?7~m~Y(~f'.s'.

tradition que nous a laissée Camoëns mais rien n'atteste son authenticité. Fautil croire également que lesmatelots portu~aiseffrayésconspirèrentsecrètement, que Vasco da Gama courut risque de la vie, et qu'il échappa au complot uniquement grâce aux avertissements de son frère ? Nous avouerons que, nonobstant tout le respectque nous inspire l'évêque de Sytves, nous le croyons ici moins bien informé que Barros; il n'est pas probable que cet habile historien eût passé sous silence des faits de cettè importance, et qu'au lieu de nous décrire un de ces grands événements dramatiques, devant lesquels sa plume ne recule jamais, il eût préféré nous faire une peinture pastorale ds ces contrées si peu connues; car il le dit avec une grâce dont nulle traduction ne peut rendre le charme, en parlant despeuplesqui erraient Je tong de la côte et venaient visiter paissemfnt les Portugais, « Ce sont gens amusants et joyeux, adonnés à la danse et au jeu des instruments, et, parmi eux, il y en avait quelques-uns qui jouaient d'une facon de flûte pastorale et qui à leur mode donnait un son agréable (*). » Quelques démêlés assez aigres s'étant élevés entre ces pasteurs et les Portugais, à propos de t'échange des troupeaux, Vasco da Gamajeta l'aucre un peu plus loin; mais les tribus de ces contrées se montrèrent plus menaçantes que celles visitées jusqu'afors. Ce fut vers cette partie delà côte, et non précisément devant le Cap ( ), que l'on débarrassa le navire commandé par Pedro Nunez, de ses munitions et de son équipage, et qu'on l'incendia.

En partant de ce lieu, la flotte fut assaillie par une tempête si violente, qu'on fut obligé de carguer toutes les voiles. Si Barros ne parle point d'une révolte parmi les hommes du Saint-Gabriel, il insiste sur la terreur des équipages, qui s'occupèrent, dit-il, alors davantage de leurs péchés que de la manœuvre, « parceque,de toutes parts, ity y (*) Entre os ~MtMf havia a~!ttM~ f~Me <fïH(//dO com AM~t T~~e/'r~ ~cy/'a~a.S~~T'M; ~N~ em ~e~ modu Darcctdo &cm. Da primeira decada, lihro tV, fol. 65.

Le p)D<i pale des tjistortens, Laclède, n'a pas manqtjf de suivre l'opinion d'Osorio. ~*) Voy. BarretodcRt'sende, ms. deIaBitjtiotheque royale.