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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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que si le traité de partage fut signé, jamais les embarcations espagnoles et portugaises ne se réunirent durant le quinzième siècle pour établir la détermination définitive du point à partir duquel on devait compter les trois cent soixante-dix lieues. Le savant mémoire qui nous a fourni ces détails ajoute: K Il faut dire aussi que cette opération n'était pas praticable alors, puisqu'à l'époque où eut lieu le traité de Tordesillas on n'avait découvert aucun promontoire ou aucune terre dans l'Amérique méridionale. H fallut attendre jusqu'au règne de Joam IU ('). D. JOAM !I TOMBE GRIEVEMENT MALADE.–Un an environ après quecetacte important eut été signé, la santé du roi s'altéra visiblement,il il n'en faisait pas moins solliciter auprès d'Alexandre VI !a légitimation de son fils D. Jorge mais les scrupules du pape se trouvant parfaitement d'accord avec ses intérêts, et le parti de la reine conservant à Rome une influence qui ne se démentit pas un moment, Joam H comprit que ce n'était pas sur le bord de la tombe qu'on luttait avecBorgia; il se résigna, mais avec douleur, et il est probable que le ehagrtn qu'il ressenti) d'une telle déception contribua àminerlerestede ses forces; bientôt les médecins ne virent plus d'autre remède à ses maux que les bains de Monchique au pays d'Algarve; puis il eut recours plus tard aux eaux d'Alvor, petit village situé non loin d'Alcaçar-do-sal: sa faiblesse augmenta bientôt à un tel degré qu'il perdit toute espérance et qu'il songea a ses dernières dispositions. TESTAMENT DE JOAM U MORT DE CE souvERAtN. Le dernier acte politique de ce grand roi fut un sacrifice, puisque, après avoir assiégé la cour de Rome de ses instances pour obtenir la légitimation de D. Jorge de Lancastre, d'un seul mot il mit à néant toutes les prétentions qu'il avait conçues pour ce fils bien-aimé, en donnant tui-même le titre de roi au duc de Béjà, dont le frère avait succombé sous ses propres coups. Mais ici, les chroniqueurs sont incertains; les récits contemporains, par cela même qu'ils diffèrent, nous prou(*)Yoy. une ample discussion sur ce point interessaitLddLnstpsMf~s~~c'M~f~uft~f.~ MM/tetMi!~f'jL.&<t.IX,p.242.

9"Z.~M<.SOM.(POKTU(.L.)

vent assez quelles luttes vinrent assaillir cette grande âme, lorsqu'il fallut immoler ses affections les plus chères à ce qu'exigeait le bien du royaume et peutêtre aussi la justice. Si l'on s'en rapporte à Garcia de Resende, bien informé du reste, mais s'en tenant un peu à la superficie des choses, Joam H aurait accompli ce dernier acte avec une certaine résignation chrétienne, et le testament enfin aurait été écrit de la main de son propre confesseur, par ce frère Jean, demeuré simple franciscain au milieu de la cour, et dédaignant toujours l'épiscopat. Selon d'autres auteurs, Antonio de Faria, remplissant alors l'office d'Escrivào da jOMWoM~ se serait vu chargé d'écrire les dernières volontés du monarque, qui se montra absolu jusqu'à la dernière heure. Le nom de D. Jorge aurait été prononcé, mais le fidèle serviteur se serait refusé à l'inscrire et aurait remontré avec énergie le péril où allait se trouver le royaume. Il aurait allégué même que lui Antonio de Faria trouvait son propre intérêt à ce que le fils de son maitre régnât, et que cependant il lui fallait, en descendant au fond de sa propre conscience, reconnaître les droits de ce due de Béjà, que sa naissanceappelait au trône; et alors, selon cette tradition, Joam Il se serait écrié avec douleuretavec colère. Laisse-moi, Antonio de Faria, laisse-moi; un tel sacrifice ne peut m'~e !Mpo.!R. Mais la sagesse du conseiller et son énergique persistance auraient valu le sceptre à celui que les Portugais ont nommé le Roi fortuné. Ce qu'il y a de certain, c'est que D. Manoel, duc de Béjà, fut nommé parle testament de Joam Hhéritier du trône et qu'un codicille, écrit quelques jours avant la mort du roi, confirma cette première décision.

Les derniers instants de Joam !I furent ce qu'ils devaient être l'ho)nwe (*) montra à l'heure suprême un mélange de résignation chrétienne de noblesse et de fermeté, qui le peignent admirablement. Si quelques jours aupavantil avait laissé voirl'orgueil du maître en rappelant avec hauteur, au prieur de Crato, qu'un roi mourant était toujours un roi; quand l'heure dernière fut arri(*) On sait qnKC'HtaitahMt((uf)e nommait s..n'ipf''rin~Msc la reine !sa!n'~e()cCa:iUH)'. 'J