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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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serait la fille des rois catholiques et que cette union, retardée parl'age du prince, aurait lieu dans le cours de l'année suivante.

Nous passerons rapidement sur les différends qui eurent lieu vers cette époque entre la France et le Portugal; nous serons également bref sur la mission du cé)èbreDuarteGa)vao,chargédedéclarer la guerre à Charles VIII. Tout cela, aussi bien que les négociations établies avec l'Angleterre, n'est aujourd'hui que d'un faible intérêt au point de vue qui nous occupe et n'eut d'ailleurs qu'un résultat fort secondaire; il n'en est pas de même de l'arrivée d'un prince yolof ta cour de Joam II. La relation circonstanciée de Resende l'atteste. Ce fut en effet un événement mémorable que le débarquement de ce prince nègre, qui venait d'Arguin à Setuval et qui bientôt ~e fit chrétien (*). Environné de toutes les pompes ecclésiastiques, de toutes les magnificences de la cour, Bemohi prit au baptême le nom deD. Joam, et quand cet esprit intelligent se fut peu peu familiarisé avec ses hôtes, quand il eut compris leurs besoins et leurs projets, il donna sur les régions inconnues de l'Afrique des renseignements qui imprimèrent une nouvelle ardeur aux vastes espérances de Joam tï. Mais Bemohi ignorait alors ce qu'il en coûte aux peuples sauvages pour recevoir les bien/a?7.!afe lacivilisation, et plus tard, lorsque, grâce à ses nouveaux alliés, il put rentrer dans ses droits et commander aux Yolofs, en propageant le christianisme,cefut)echefdei'expédition,Pedro Vas-d'Acunha, surnommé BMayHcfo, auquel on l'avait confié, qui l'assassina I;)c!tement sans que Joam H osât le venger (**).

(*) L?) conversion du roi Bemohi est céléhree ainsi avec quelque emphase par un poète contemporain

<< Le plus grand roi de t'Ethiopie, celui qu'on appelle le Souverain de Manicongo, est devenu chrétien sous nos yeux, et avec lui un grand nombre des peuples de son royaume; il a demandé des reii~teux et des frères pleins de vertu, que iero) de Portugal devait fui envoyer, et lui-même prêchait notre foi à ceux qui restaient dans )e doute, »

Garcia de Resende, ~MeeMa)te<t variedade de historias, p. 16f.

~*) Lorsque Joam Il examina sérieusement cette affaire.ittrouva tant de hauts personnages compromis dans ce meurtre abominable,

On venait d'é)ever sur tes cotes de Barbarie)efortdeGrraciosa,etMu)ey-e)Octaci, roi de Fez, en s'opposant à cette construction, avait renouvelé chez Joam II le désir de passer en Afrique, lorsque ce prince eut pour la première fois peut-être la preuve du dévouement profond que le peuple lui portait. Sa résolution ne fut pas p)utdt connue que de toutes parts lui vinrent des'offres d'hommes, de chevaux et d'armes. Le roi de Fez comprit sa position; il demanda une trêve, l'obtint, et le fort de Graciosa fut rasé.

MABIA&E DE L'INFANT DE PORTUGAL.– FÊTES MÉMORABLES.-UN REPAS DE NOCES A LA COUR DE JOAM II. D. Joam mit plus tard à profit ces offres pleines d'effusion, car it avait besoin d'argent il allait marier son fils avec l'infante de Castille, et il voulait donner à la solennité des épousailles une pompe qui frappât l'esprit des autres États chrétiens. C'est dans Garcia de Resende, le page favori de Joam Il, t'homme aux mille ressources, comme disait ce prince (*), qu'il faut lire le détail des fêtes cëfëbrces à Ëvora tors du mariage de D. Affonso c'est là qu'on voit le récit de ces solennités merveilleuses qui firent l'entretien de l'Europe entière, et dont la cour de Bourgogne offrait, elle seule un second exemple. Resende dépeint soigneusement les morisques qui furent dansées, les costumes des seigneurs, copiés sur celui du roi, qui s'était vêtu à la francaise, l'ordre du festin, les intermèdes, dans lesquels figura un grand navire pavoisé, les tournoie, où se distinguèrent tant de chevaliers étrangers et même un seigneur français. Gil Vicente, le poëte dramatique aimé d'Équ'il crut devoir garder le silence, et ne put se décider à sévir. Voy. Vasconceltos, ~Mifxnde ./MM Il.

(*) Resende était sans lettres, comme il le dit !Ui-meme, mais poëte gracieux, habile joueur de viole, peintre comme on l'était au temps du grand Vasco; il raconte avec un nalf amour-propre tes paroles flatteuses du grand roi, paroles que tui valait son adresse. Sil'on s'en rapporte a sa chronique, ce serait lui qui aurait fourni lepremierplande la tour de Reiem. Gil Vicente danssavervet'aiNeuse,ritunpeuduviei!!an) devenu causeur. Garcia de Resende avait beaucoup vu et beaucoup retenu, comme ie prouve saA/~feHftMM, et, en )5H. Uavait même accompagne Tristam d'Acunha tors de son ambassade a Rome.