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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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tête d'animal qaetoonqac, ni qu'il porte sur soi dent ou corde de pendu, ni qu'il fasseaveclesdites choses oupartied'elles seulement, quand bien même nous ne les aurions point désignées, sortiléges, divination, dommage ou profit qui que ce soit, sans en excepter ce qui contraint un individu à en aimer ou à en haïr un autre et ce qui lie l'homme ou la femme. « Nousdéfendons égatementà tout individu malade de passer par un bois, par un bosquet de jeune chêne liége, par une prairie vierge ou sous un garou', de bénir avec une épée qui aurait tué un homme, de traverser le Douro et le Minho par trois fois, de couper à l'écart un tiguier sauvage et une branche de chêne vert en l'inclinant sur te seuil d'une porte. Nous défendons de garder têtes de MM~M-MC") encastrées dans de l'or ou dans de l'argent, d'adjurer les démoniaques, de porter les images de certains saints au bord des eaux, en feignant de vouloir les y lancer, de prendre gens à caution pour que si, dans un temps convenu, on ne leur donne point d'eau ou un autre objet, ils jettent les dites images dans les flots; nous défendons également de rouler des roches et de les lancer dans l'eau pour obtenir de la piuie, ni de jeter le cribie, ni de donner à manger certaines gatettes pour connaître certaines circonstances d'un vol commis nous défendons de garder des mandragores en son logis avec l'intention d'obtenir certaines grâces ou de faire certains profits. On ne plongera pas la tête d'un chien dans l'eau, afin d'acquérir certains avantages; on ne dira rien de ce qui deit advenir, comme chose révélée par Dieu par ses saints, ou à la suite d'une vision ou d'un songe.. on ne bénira pas avec des paroles inconnues ou incompréhensibles et que )'Éa:hse n'a point approuvées, on ne fera pas la même opération avec des couteaux portant des taches soit noires, soit d'autre couleur, on ne le fera pas non plus au moyen de ceintures, de boucles d'oreities, ou en employant quel(* ) Il y aurait tout un chapitre à faire sur cette dénomination le M~tdtMhM-, ou MM'Mof, est particulier à la péninsule; c'est une variL'te de sorciers qui prétendaient guérir par !e souffle, comme les Indiens de l'Amerique inendmnate guérissaient, disait.on, par la succion.

que autre moyen dëshonnête. On ne fera point de chemises filées et tissus en eef.tains jours spéciaux de l'année on ne les vêtira point, on ne les usera pas non plus par quelqueart de sorcellerie t. Voilil certes un document fourni par l'histoire ecclésiastique, qui pourrait donner lieu à des commentaires sans fin, et qui doit être considéré comme la nomenclature la plus complète qu'on ait fournie jusqu'à ce jour sur les croyances populaires de la Péninsule. tl ne faut pas croire du reste que le pouvoir ecclésiastique s'en tînt à des injonctions purement comminatoires; les châtiments les plus sévères étaient appliqués, dès l'origine, aux individus qui se livraient à la grande ou à la petite magie, La peine de mort atteignait ceux qui s'étaient servis d'un fragment d'autel ou de corporaux on infligeait le même supplice à ceux qui avaient conjuré le démon les actes de moindre importance entraînaient la marque par le fer chaud, ou t'exit perpétuel dans i'iie de Saint-Thomë, regardée dès cette époque comme uu des séjours, les pins redoutables. Au quinzième et au seizième siècie, t'abandon à de simples superstitions populaires entrainait encore la ilazellation ou ia déportation durant deux années sur les côtes d'Afrique. ~'oublions pas que le crime de sorcellerie était puni par le feu à cette époque en France, et que la législation des autres royaumes ne se montrait pas plus indulgente.

Passons aux croyances populaires qui ontsurvëeu jusqu'ici, etqui avaient toute leur puissance au temps de don Duarte et de son fils. Le peupte fait unedistinction entre ies/ft~cetros, magiciennes, bruxas, sorcières, et /«M.AoMenM, toups-garous. !< Les feiticeiras et les bruxas n'ont rien qui les distingue de celles qui font leur résidence dans nos provinces, dit M. Hercutano; ce sont de vieilles femmes pauvres et laides, au caractère sombre etcolérique, qui se livrent à toute espèce de matëtices, mais qui sont sous la dépendance immédiate du mauvaisesprit. »Les bruxas, connuesdu reste dans nos provinces voisines des Pyrénées sous le nom de brouches, cumulent avec leurs fonctions infernales, celles du t~Mpire slave, car elles sont