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Titre : L'Univers. , Portugal / par M. Ferdinand Denis,...

Auteur : Denis, Ferdinand (1798-1890). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot frères (Paris)

Date d'édition : 1846

Sujet : Portugal -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39203147m

Relation : Titre d'ensemble : L'Univers : histoire et description de tous les peuples

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30323994p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (439 p.-32 p. de pl.) ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 508

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k30769g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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aux coups qu'il avait portés. Son père lui conféra l'ordre de chevalerie dans la mosquée de la cité musulmane, qui venait d'être convertie en église. Le cadavre du noble comte de Mariatva, don Joam Coutinho, qui avait été tué durant l'action, était étendu aux pieds du jeune prince. La chronique raconte que, pour tout discours, Atfonso se contenta de dire à l'infant; ~/b~ jO:M<e<yaMe aussi bon chevalier que celui qui est là gisant. Ces nobles paroles ne devaient pas être mises en oubli et l'infant le prouva bientôt lors des guerres avec la Castille.

Nous renvoyons à l'excellente appréciation qui a été donnée par M. Joseph Lavallée du règne de Henrique, pour saisir dans son ensemble la période qui nous occupe. Tout le monde connaît ia déplorable destinée de cette princesse qu'onappelait la ~e~'NMeys en Castille, qu'on traitait d'ea"t'e~eK<e Sen7tora eu Portugal; tout le monde sait également que don Affonso étant devenu veuf, don Henrique le rendit l'arbitre des destinées d'une princesse qu'il avait reconnue de nouveau pour sa fille. Le roi qu'on avait voué à l'infamie voua son peuple aux désastres d'une lutte terrible en donnant la main de Jeanne, il transporta à don Affonso tous ses droits sur la Castille. Ce prince, qui avait toutes les idées chevaleresques de son temps mais qui comprenait si .mat tes sourdes menées de la politique, ce prince se montra assez naïvement ambitieux pour accepter lelegsfatal que lui disputaient la noble Isabelle et le plus rusé des princes chrétiens. tt réunit en Portugal une armée de vingt-cinq mille hommes, et, après avoir sommé les rois, comme on disait alors, de lui rendre la couronne réclamée par Jeanne, il entra en Castille sans opposition. Ce fut à Plasencia qu'il vit celle qu'on traita un moment de reine, et qu'en attendant les dispenses du pape il reconnut (1475), par simple promesse, comme l'épouse dont il allait défendre les droits.

Bien qu'il fût admis par une portion des grands, et même par la population de plusieurs cités notables, un pacte semblable ne pouvait pas recevoir un commencement d'exécution sans amener une guerre fuMtte~ A ta première

nouvelle des prétentions que don Affonsô appuyait par des hostilités tout au moins imprudentes, Isabelle et Ferdinand, qui étaient restés maîtres de la plus grande partie des provinces, accoururent de Madrid et engagèrent une lutte qui dura jusqu'en 1479, et qui finit, comme on sa<t, par l'expulsion du roi de Portugal, malgré le talent prodigieux que son fils sut déployer. L'action la plus mémorable de cette longue guerre, si ruineuse pour les deux pays, a acquis une célébrité qu'elle doit à son étrange issue, et dont il n'y avait peutêtre pas eu d'exemple depuis le temps des Romains. La bataittedeTouro, livrée au mois de mai 1476, eut en effet cela d'extraordinaire qu'elle put être comparée à celle des champs Philippiques, où Octave, se battant contre Brutus et Cassius, fut mis en déroute par eux, tandis que Marc-Antoine, son compagnon, triompha des deux vainqueurs. A la bataille de Touro, en effet, les deux rois rivaux don Affonso et don Fernando dressèrent leur plan de façon à ce que chacun des deux monarques se trouvât opposé au lieutenant de son rival; en dépit d'un courage dont il avait donné plus d'une fois des preuves brillantes, Affonso fut battu et s'enfuit jusqu'à Castro-Queimado, sans savoir quelle était l'issue de la journée. L'infant Don Joam, qui supporta avec une intrépidité merveilleuse l'effort des troupes de Ferdinand, non-seuiement sut leur résister, mais détermina la fuite du roi d'Aragon, et demeura maître du champ de bataille. C'est ce qui fit dire à la reine Isabelle Si le poussin nefût pas venu, le coq cejour-là était pris: paroles plaisantes et concises, d'où vint le proverbe espagnol que l'on emploie encore aujourd'hui.

DUARTE DE ALMEIDA, SBBNOMMË o DECEPADO, LE MANCHOT. –La bataille de Touro, fatale en réalité aux Portugais, est illustrée à leurs yeux par un de ces faits inouïs, que tous les peuples placent avec orguen dans leurs annales (*). La bannière royale était portée par Duarte de Almeida. Au fort de l'action, I'ez se vit abandonné par les siens resté seul il fit une contenance héro~-

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(*) Fe:<M HMHe«/<t<û, dit Cameem. ·