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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : Bachelier (Paris)
Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1894-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 454219
Description : 01 janvier 1894
Description : 1894/01/01 (T118)-1894/06/30.
Description : Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3074r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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qu'à une profondeur d'environ i5m. Elle est surtout sensible dans les lacs petits et encaissés et peut ramener le titre des eaux superficielles aux de celui des eaux profondes.
» 2° L'eau de l'émissaire a la même composition que l'eau de la surface elle n'est pas un mélange des eaux des diverses régions du lac. » 3° La convection verticale, due au refroidissement automnal, rend aux eaux des lacs une composition uniforme. Pendant l'hiver, cette uniformité persiste, mais la teneur en matières dissoutes augmente jusqu'au printemps dans l'ensemble du lac, probablement par ce fait que les eaux des affluents sont en général un peu plus chargées que celles des lacs. » PHYSIQUE DU GLOBE. Sur la tenzpérature des cavernes. Note de M. E.-A. MARTEL, présentée par M. Daubrée.
« Il résulte d'un millier environ d'observations thermométriques, effectuées au cours de mes explorations d'abîmes, cavernes et sources, en France, Belgique, Autriche et Grèce, de 1888 à 1893, que la température des cavités souterraines naturelles n'est pas universellement égale à la température moyenne annuelle du lieu. Ce principe météorologique doit être amendé par les quatre suivants
» I. La température de l'air des cavernes n'est pas constante. Aven de Hures (Lozère), 25 juin 1889, 9° à 9°, 5 i5 octobre 1892, 6°, à à 7°.– Tindoul de la Vayssière (Aveyron), juillet 1891, n°; 9 juillet i8g3, i2°,3. Grotteabîme de la Crousate (Lot), 12 juillet 1891, 11»; 12 juillet 1893, i3\ Creux de Souci (Puy-de-Dôme), 19 juin 1892, 1° à2°,25; 6 novembre, 3»; 10 août 1893, 20, 1, etc.
Le même phénomène a été constaté aux grottes d'Adelsberg et Cerna-Jama (Carniole), Béla et Aggtelek (Hongrie), etc.
» II. La température n'est pas uniforme dans les diverses parties d'une même cavité.
Grotte des Doumizelles (Hérault), g", 5, 13° et 14°. Abîme de Rabanel (Hérault), 11° à a5m de profondeur, 7°,5 à i3om, i3° à 165-, 9°,5 au fond à 212™.– Grotte de la Poujade (Aveyron), 7°,5 à 12°, 3. Abîme de la Fage (Lot) 5° à i4°. Adelsberg, Cerna-Jama, Béla, Aggtelek, etc.
» III. La température de l'eau des cavernes est sujette aux mêmes variations et dissemblances que celle de l'air.
» Creux de Souci, 19 juin 1892, i°,2; 6 novembre 1892, 2°, 1. Tindoul de la