qu'enfin les uns enfoncèrent les autres. Puis firent une rechargé véhémente, tant les rompus que les autres, tournant chacun visage, sans sortir de rang, tellement que les premiers rompus enfoncèrent aussi les autres, avec autant d'adresse et d'alégresse sur la fin qu'ils avoient au commencement donné d'efl'roy et de crainte aux spectateurs. Ce pSSSfi-tenTrpg donna tant de plaisir et de contentement au Roy» il Ganse de la nouvelle façon de combattre si dangereuse et lans danger toutesfois (par l'adresse des escriiHettrS), qu'il voulut encore le revoir six jours après son afrifèeii Le plaisir de ce combat dura plus de demie-heure et éUJE recommencé si leurs armes ne fussent si tost faillie» ail bon vouloir qu'ils avoient de mieux faire quelques pleins de sueur et hors d'haleine qu'ils fussent. (Paràdin au 3* livré des Mémoires de Lyon chap. 87. ) Confiahce périlleuse.
hê siëilr de Salvaisdn gentil-homme françois, gouverneur pour le Roy dedans une villette de Piedmont nommée Verriië ayant de longue main eu advis comme les attires âstoienl disposées dedans Casal, ville de grande importance, en laquelle commandoit pour l'Empereur un seigneur espagnol nommé Figuerol, lieutenant de don Fernand dé Gonzague et que mesmes on y faisoit quelque nopces entre personnes de grande qualité délibéra de s'y trouven sans semondre pour faire autre chose que courir la bague et danser; car, le jour de ces nopces, il se mit au lit et sur le soir fit publier qu'il estoit fort malade, jusques à en* Tdyêr" quérir aeux médecins à Casai, avec un bruit de*fre* ment semé qu'il estoit aux traits de là mort, pour tant inîëa* endormir ceux qu'il vouloit surprendre. D'autre part il advertit le mareschal de Brissac, lieutenant pour le