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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Bachelier (Paris)

Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1881-07-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 454219

Description : 01 juillet 1881

Description : 1881/07/01 (T93)-1881/12/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3049g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CHiIMIE. Sur le décipium et le samarium. Note de M. Delafontaine.

« En 1878, j'ai eu l'honneur de communiquer à l'Académie (séance du 28 octobre) la découverte d'un métal nouveau de la samarskite, le décipium. A cette date, je fixai l'équivalent de la décipine à 122 environ, et j'en décrivis le spectre d'absorption. Depuis lors, l'orientation défectueuse de mes fenêtres et d'autres obstacles matériels me firent laisser presque entièrement de côté les observations spectroscopiques, et je dus me borner à l'étude chimique du décipium.

» Sans ces difficultés, les faits qui vont être consignés dans cette Note se seraient révélés à moi beaucoup plus tôt.

» En soumettant ceux des sulfates doubles terrososodiqnes de la samarskite qui sont le moins solubles dans le sel de Glauber à des lavages méthodiques à l'eau froide, j'ai obtenu des séparations qui montrent que ma décipine de 1878 était en réalité un mélange de deux oxydes nouveaux, l'un à équivalent égal à i3o environ, l'autre à équivalent notablement plus bas: le premier ne me paraît pas donner de spectre d'absorpsion le second donne celui que j'ai décrit il y a plus de deux ans.

» Aucun chimiste n'a fait connaître ces faits avant moi. A la vérité, M. Lecoq a annoncé plus tard la découverte du samarium, mais ce savant n'a eu entre les mains qu'un mélange comme le mien. Je me crois donc en droit de nommer ces deux éléments nouveaux.

» Comme dans mon Mémoire publié dans les Archives des Sciences physiques et naturelles de mars 1880, je retiendrai le nom de décipium pour le radical de la terre qui a un équivalent égal à i3o environ. Il n'y a à retrancher de ce Mémoire que le paragraphe consacré au spectre d'absorption. En effet, aujourd'hui comme il y a un an, le sulfate sec de décipium donne 61, 4 pour 100 de terre (moyenne de quatre analyses faites sur des quantités comprises entre 2gr, 5 et 8gr), trois analyses d'acétate donnent 45, o3 et deux de formiate 63,56 pour 100 de base. Les sels sont incolores et leur solubilité est identique.

» Pour mieux utiliser la bonne description du spectre d'absorption de l'autre métal publiée par M. Lecoq, je proposerai de lui transférer le nom de samarium. L'équivalent de la samarine ne dépasse pas 117; il est probablement plus bas que ce nombre à concentration égale, sa dissolution donne des bandes d'absorption plus intenses que ne le faisait l'échantillon original de 1878, dont l'équivalent était 122.