THERMODYNAMIQUE. Réponse à une observation de M. Boltzmann; par M. Maurice Loévy.
« Dans une Note présentée à la dernière séance de l'Académie, M. Boltzmann fait observer que la formule
d'où je déduis une loi générale sur la dilatation des corps, suppose les molécules des corps chauds en repos, ce qui n'a pas lieu.
» Cette observation n'est pas fondée, si l'on tient compte des trois Communications que j'ai eu l'honneur de présenter à ce sujet. En effet, si l'on suppose les molécules animées d'un mouvement, on doit conclure avec Clausius,Rankine,Resal,etc.,quela quantité E-jrdT, qui représente la différentielle de l'énergie actuelle moyenne de ce mouvement, ne dépend que de la température, ce qui entraîne que -y- ne dépend que de v et conduit toujours aux mêmes conclusions. Clausius, Rankine, Hirn, etc., vont même plus loin ils admettent que la chaleur spécifique sous volume constant -tj- est une simple constante; mais il suffit d'admettre qu'elle ne dépend pas du volume ou de l'arrangement des molécules, pour que la loi indiquée soit vraie. Il faut donc ou accepter ma loi ou s'inscrire en faux contre les bases mêmes des théories de tous ceux qui ont cherché à faire La théorie mécanique de la chaleur, en regardant la chaleur comme un mouvement. Or l'objection physique de M. Boltzmann, quoique parfaitement fondée en elle-même, tirée d'un fait aussi particulier que celui de l'anomalie que présente la dilatation de l'eau entre zéro et 4 degrés, ne me semble pas suffisante pour faire renoncer à tout un ordre d'idées. » MAGNÉTISME. – Sur l'aimantalion des tubes d'acier.
Note de M. J.-M, Gaugaijs.
« Pourrendre compted'un certain nombre de faits exposés dans mes précédentes Notes, j'ai eu recours à une hypothèse que j'ai empruntée à M. Jamin, et qui consiste à admettre que l'aimantation développée par une bobine ai-