position et la grandeur des nouveaux astres. Il l'a sans doute fait, mais nous ne le savons pas.
» Enfin nous ne savons pas bien exactement comment ont été fkés les ronds de papier sur lesquels ont été pointés ces astres, et comment a pu se produire cette très-grande erreur d'excentricité que signale M. Watson. » Il est vrai qu'un second observateur, M. Swift, complète précisément ces renseignements, puisqu'il affirme avoir vu simultanément deux astres dans le champ de son télescope, qui était de i °,45'. Il ne peut donc rester aucun doute sur l'existence d'au moins un des deux astres nouveaux de M. Watson. Mais, malheureusement, M. Swift, bien qu'il se fût exclusivement consacré à la recherche des planètes intra-mercurielles, n'avait pris aucune disposition particulière pour déterminer leur position. » Dans ses premières Communications, M. Watson ne nous avait signalé quoin astre nouveau; c'est dans ses dépêches ultérieures qu'il a annoncé la découverte d'un second astre, et c'est précisément ce dernier qui semble le mieux s'adapter à l'une des orbites de Le Verrier. En employant les nouveaux éléments envoyés par M. Watson, M. Gaillo n'a pu cependant arriver à représenter d'une manière satisfaisante les anciennes observations et les observations actuelles; il arrive à des conclusions difficilement acceptables. Il semble donc résulter de tous ces faits, et jusqu'à plus ample information, que si les observations faites en Amérique, pendant l'éclipsé totale du 29 juillet dernier, donnent une très-grande probabilité de plus à l'existence des planètes intra-mercurielles, soit même, si l'on veut, une presque certitude, elles n'ont pas apporté d'amélioration sensible dans la connaissance de leur orbite.
» Le travail définitif que fera M. Watson sur son importante observation dissipera Certainement les doutes qu'ont pu faire naître les incertitudes des premières Communications. »
PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. Deux remarques au sujet de la relation générale entre la pression et la température, déterminée par M. M' Lévy CM- par M. H.-F. Weber. (Traduction.) J Ui P
Au commencement de son Mémoire « Sur une loi universelle relative à la dilatation des corps », M. Lévy dit
« Je me propose de démontrer que cette relation (entre p, v etT) est loin de pouvoir être Comptes rendus, 23 septembre 1878, p. 44g.