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Titre : Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers... : ouvrage rédigé et continuellement tenu à jour, avec le concours d'écrivains et de savants de tous les pays (Cinquième édition) / par G. Vapereau,...

Auteur : Vapereau, Gustave (1819-1906). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Célébrités

Sujet : Biographie -- 19e siècle

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315429841

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-1892-LXVIII p.) ; in-8 + suppl.

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Description : Dictionnaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2992011

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/10/2008

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nommé procureur genéral près la Cour d'appel dt Fans, et remplaça, l'année suivante, M. Rouher au département de la justice dans le cabinet transitoire du 25 janvier. En quittant le portefeuille, Il reprit ses fonctions de procureur général (il a'ni 1851) et fut alors promu officier de la légion d'honneur

Dévoué à la politique de l'Elysée, M. de Royer fut appelé, après le coup d'Etat, à siéger à la Commission consultative, puis au Conseil d'État (1852). Il succeda à M. Delangle comme procureur géneral à la Cour de cassation, le 10 février 1853. A la mort de M. Abbatucci, il fut chargé pour la seconde fois du ministère de la justice (16 no\embre 1857), d'où il fut, le 5 mai 1859, appelé au Sénat, avec les fonctions de premier viceprésident. Nommé premier président de la Cour des comptes, le 1" fétner 1863, M. de Royer fit partie, pendant plusieurs années, du Conseil supérieur de l'instruction publique. Il fut aussi président du Conseil général de la Marne, où il représentait le canton de ChatlUon. Après la chute de l'Empire il se renferma dans ses fonctions de magistrat. Commandeur de la Légion d'honneur en décembre 1852, il a été protêt brand officier le 14 août 1856 et grand-croix le 13 mars 1869. Il est mort à Pans, le 13 décembre 1877. On a de M. de Royer, outre ses réquisitoires, un Commentaire otMth/tt'otMdM Code civil, livre!, titre M (2' édit., 1846, in-4), avec M. Coin-Delii.Ie divers Discours de rentrée.

ROYER (Alphonse), littérateur français, né à Pans, le 10 septembre 1803, et fils d'un ancien commissaire-pnseur qui a laissé quelques écrits administratifs se mêla, sous la Restauration, à la jeunesse libérale et romantique et débuta dans la littérature en 1830. A la suite d'un voyage de quelques années en Orient, il aborda défini tivement la carrière d'auteur dramatique, dans laquelle il rencontra des succès séneuï et durables. Il eut, des lors, pour collaborateur habituel, M. Gustave Vaez, son ami, qui a été même associé jusqu'à la fin de 1859 à son administration théâtrale. M. Royer a dirigé l'Odéon de 1853 à 1856, et depuis, l'Opéra jusqu'en décembre 1862, époque où il devint inspecteur général des beaux arts. H a été nommé chevalier de la Légion d'honneur en décembre 1844 et promu au grade d'officier le 7 ao&t 1867. II est mort à Paris, le 11 avril 1875.

On a de lui les Mauvais garçons (1830, 2 vol. m-8); JffMoet (m-8); Un Divan (in-8); FtnMt'o la bella (1834, 2 vol.); Aventures de voyage (1837, 2 vol); !e Connétable de Bourbon (1838, 2 vol ); Roberf Macaire en Orient (1840, 2 vol.); les jMtSMt'r~(1844, 2 vol.); Histoire universelle e du thédtre (1869-1871, 4 vol. m-8); Histoire de :'Opéra (1875, m-8, avec eaux-fortes), etc. Il a donné au théâtre, avec M. Romieu Mmrt f et ses compagnons (1830), drame en trois actes; et avec M. G. Vaëz, les opéras Lucie de Lammermoor (1839), la Favorite (1840); Don Pasquale (1843); 0(M!o ()844); Jérusalem (1847); Robert Bruce (1847); les comédies Mon parrain de Pon!otM, en 1 acte (i842), le Voyage d Pontoise (1843); le Bourgeois ~<tKdM~n<Mf()842); jfftdemotM!!e Rote (1843); !<t Comtesse d'<em6ef<) (1844). drame en 5 actes; JMm<nao<' d'Mer (1852), vaudeville, avec M. Th. de Langeac; Cadet la Perle drame en cmq actes (1866), etc. Citons encore une traduction du Thédtre d'Alarcon (1864, in-18), puis des articles sur la législation musulmane, insérés, de 1836 il 1838, dans la Galette des Tribunaux, et une foule d'articles et fragments, dans divers recueils historiques, pittoresques et littéraires.

ROYER (Mlle Clémence-Auguste), femme auteur et économiste française, née à Nantes, vers 1830, d'une famille catholique et royaliste, passa "ne partie de son enfance en exil et revint en France achever son éducation au Sacré-Cœur. Elle débuta dans la littérature par quelques poésies insérées dans les revues, fit un voyage en Angleterre, y apprit la langue anglaise et se retira bientôt après en Suisse pour s'y Ifrer dans la retraite à l'étude des sciences naturelles et philosophiques. En 1859, elle fonda a Lausanne un cours de logique destiné aux femmes, qui fut suivi d'un cours complet de philosophie donné en cette ville et répété depuis ailleurs. La première lecon en a eté publiée sous le titre d'Introduction fi ta phitoïopMe. Elle écrivit à la même epoque une série d'articles d'économie politique dans le Nouvel Économiste, fondé en Suisse par M. P. Duprat. En 1860, Mlle Royer prit part au concours ouvert par le gouvernement vaudois au sujet de la théorie de Hmpot, et partagea le prix avec Proudhon qui venait de nier dans un de ses livres l'intelligence des femmes. Son mémoire fut publié sous ce titre Théorie de l'impôt ou ta d!me sociale (1862, 2 vol. in-8). Un an après, elle faisait paraître sa brochure intitulée Ce que doit être une église Tto~t'o~ate dans une repuHt~Me, et, en 1862, la traduction du grand ouvrage de Ch. Darwm, t'OftOt'tte des espèces, précédée d'une introduction où elle signalait avec une grande hardiesse les conséquences de la théorie du naturaliste anglais (in-18; 2' édit 1865, in-8). Elle a publié, en outre, un roman philosophique, tes Jumeaux d'BeHas fl862, in-18) Ortgme <k l'homme et des Sociétés (1869, in-8) les Jh'tm funéraires aux époques préhistoriques (1876, in-8), puis diverses brochures: ~ur ta Fondation d'un collège international rationaliste, Sur t\tvenir de Turin, sur le Percement de t'Mthme amencat~, etc. Mlle Royer, qui a pris part aux conférences d'enseignement libre organisé à Paris, a collaboré à la Presse, au Temps,au Journal des économistes, etc.

MYS (Richard-Joseph-Timoléon DE LÉDIGNAN SAi;<T-MicnEL, comte nE), député français, né à P~r~s~ le 14 août 1839, servit quelque temps dans l'armee, puis s'occupa d'agriculture. Lieutenantcolonel du 4T régiment de l'armée territoriale, il fut candidat républicain dans l'arrondissement de Bar-sur-Aube, aux élections du 20 février 1876, obtint, au premier tour de scrutin, 3'!5t voix, et échoua au scrutin de ballottage, contre M. Piot, candidat monarchiste. Après la dissolution de la Chambre, il se reporta contre le même concurrent, devenu candidat officiel, fut révoqué de son commandement quelques jours avant les élections, mais fut élu par 5506 voix. Il se fit inscrire au groupe de la gauche républicaine et prit part aux discussions des questions militaires et du budget de l'armée. M. de Roys a été décoré de la Légion d'honneur. ROZE (Pierre-Gustave) marin français, né le 28 novembre 1812, entra dans la marine en 1826, devint enseigne en 1832, lieutenant de vaisseau en 1839, capitaine de frégate en 1848, capitaine de vaisseau en 1856. Chargé du commandement de la Vera-Cruz pendant la période la plus critique de la guerre du Mexique, il s'acquitta de ces fonctions avec un dévouement qui lui valut, le 19 juillet 1862, le grade de contre-amiral. En 1865 il fut appelé au commandement de la station des mers de Chine, eut à faire l'intérim du gouvernement de la Cochmchine, en l'absence de M. de La Grandière et s'y concilia de nombreuses sympathies. Il avait repris le commandement de