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Titre : Archives des sciences physiques et naturelles / par MM. de La Rive, Marignac et J. Pictet
Éditeur : A. Cherbuliez (Genève)
Éditeur : Bibliothèque universelleBibliothèque universelle (Genève)
Date d'édition : 1907
Contributeur : Pictet, François-Jules (1809-1872). Rédacteur
Contributeur : Galissard de Marignac, Jean-Charles (1817-1894). Rédacteur
Contributeur : La Rive, Auguste de (1801-1873). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327013645
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327013645/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 54236
Description : 1907
Description : 1907 (PERIODE4,T23).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique : Europe
Description : Collection numérique : Thème : Les échanges
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k299127p
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/10/2008
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tion d'importance considérable se pose. Le phylloxéra s'établit-il dans les plantations de greffés dans une proportion telle que ces nouvelles plantations, devenant des centre. de dissémination de l'insecte, puissent réduire le temps pendant lequel la lutte phylloxérique pourra encore être conduite?
On sait que tous les porte -greffes emplojés aujourd'hui pour la. reconstitution peuvent être attaqués par l'insecte, mais vivent avec lui et résistent à ses piqûres. Pour l'instant le vignoble vaudois ne présente que peu de plantations grefféeg, mais par contre beaucoup de plantations indigènes, franches de pied. Dans ces conditions le phylloxéra recherche-t-il la nourriture, évidemment désagréable pour lui, que peuvent lui procurer les porte-greffes américains ou restera-t-il confiné plutôt sur les racines de notre fendant, qui lui offre toute facilité pour se développer et se multiplier ?
Désirant élucider cette question, nous nous sommes rendus sur place et avons fait des recherches durant la campagne phylloxérique de l'été dernier toutes les fois que dans une vigne de plants indigènes une tache phylloxérique était découverte immédiatement attenante a une plantation de ceps greffés. Or, dans ces circonstances, nous avons trouvé parfois du phylloxéra sur les pieds greffés, mais seulement sur des racines affranchies du greffon, donc sur des racines indigènes. Jamais, malgré un examen très approfondi, nous n'avons rencontré l'insecte sur les racines du porte-greffe, américaines, bien que les racines des plants non greffés, tout proches, fussent envahies par le puceron.
Nous avons eu l'occasion, du 1 au 13 septembre 1906, de compléter et vérifier ces constations dans l'ancienne vigne d'essais établie en 1889 par la Station viticole, à Veyrier près Annecy. Cette vigne présente des plants greffés et non greffés, ces derniers plantés soit en parcelles, soit isolés par-ci par-là au milieu des ceps greffés. Nous constatons ici un fait caractéristique. Les ceps non greffés plantés en 1889 et les années suivantes en parcelles