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Titre : Archives des sciences physiques et naturelles / par MM. de La Rive, Marignac et J. Pictet

Éditeur : A. Cherbuliez (Genève)

Éditeur : Bibliothèque universelleBibliothèque universelle (Genève)

Date d'édition : 1907

Contributeur : Pictet, François-Jules (1809-1872). Rédacteur

Contributeur : Galissard de Marignac, Jean-Charles (1817-1894). Rédacteur

Contributeur : La Rive, Auguste de (1801-1873). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327013645

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327013645/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 54236

Description : 1907

Description : 1907 (PERIODE4,T23).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Europe

Description : Collection numérique : Thème : Les échanges

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k299127p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/10/2008

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et que, par conséquent, on ne possède aucun moyen de la séparer des autres matières (cires, phytostérine, composés jaunes) qui l'accompagnent dans les feuilles. Dès qu'on veut faire entrer la chlorophylle dans une combinaison (en préparant, par exemple, son sel de baryum, ainsi que l'a fait Gai-tley), elle se dédouble, et le sel que l'on obtient e»t un dérivé, non plus de la chlorophylle elle-même, mais de l'un de ses produits de scission. On doit donc se contenter, pour isoler plus ou moins complètement la chlorophylle, de suivre la méthode de Kraus, qui consiste à fractionner l'extrait alcoolique des feuilles par addition de divers dissolvants, tels que le benzène ou l'éther de pétrole.

C'est cette chlorophylle encore impure qui a servi aux nombreux travaux qu'ont entrepris successivement HoppeSeyler, Tschirch, Schunck et Marchlewski, etc. dans le but de déterminer sa nature et sa constitution chimiques. Ces travaux ont abouti à ce résultat important, de montrer qu'il existe une relation entre le colorant des feuilles.et celui du sang. En faisant agir tour à tour les acides et les alcalis sur la chlorophylle, on a pu obtenir la série des corps suivants

Phylloxanthine

Phyllocyanine

Phyllotaonine (C10H,006Xe)

Phylloporphyrine (C16H18OX2)\

Ce dernier corps s'est trouvé être très voisin, par sa composition et par son spectre d'absorption, d'un produit obtenu au moyen de réactions semblables à partir du colorant du sang, V hématoporphyrine (C,,HfgO,N,)x deHoppeSeyler et de Nenckt et Sieber.

Plus récemment (1901), Nencki a montré, en collaboration avec Zaleski et Marchlewski, que l'hémine et la phyllocyanine fournissent toutes deux par décomposition un même dérivé pyrrolique de la formule C8H,3\, l'hémopyiYol. Il est vrai que, d'après les dernières recherches de Ktister, celui-ci ne constituerait pas un composé défini.