laquelle une partie de l'hippodrome se trouve cachée à nos lorgnettes par des bouquets d'arbres nous attendons que le peloton reparaisse pour noter les péripéties de la lutte. En tout ceci la révolution diurne n'a que faire.
Mais ici intervient une difficulté qui constitue le problème fondamental de l'astronomie primitive. L'astre auquel sont subordonnées les saisons efface les étoiles par son éclat, de sorte qu'on n'a pas la faculté de noter directement, comme pour la lune, sa position dans le firmament.
Mais s'il est impossible de faire cette constatation par simultanéité, il est très facile de la faire parcoM~MÏ~. En effet, lorsque le soleil se trouve dans telle constellation (le Z.ton par exemple), la suivante (la Vierge) apparait au crépuscule tout près de l'horizon, au couchant et celle ou il se trouvait précédemment (le CaMt'er) précède immédiatement i'aurore.
La constellation en conjonction solaire (le Zto~) se trouve alors invisible et constitue une lacune dans le firmament. Les deux consteHationscontiguës (Vierge et CaHt'e~ ne sont visibles que fort peu de temps car la première apparait au crépuscule pour bientôt disparaître sous l'horizon et la seconde apparait à l'horizon pour bientôt disparaître dans les feux de l'aurore. La durée de visibilité de la première diminue de jour en jour, puisque le soleil rétrograde vers elle elle cesse donc bientôt d'être visible (coucher héliaque). Inversement, l'apparition de la deuxième, d'abord brève, se prolonge à mesure que le soleil s'en éloigne (lever héliaque).