être, il n'est possible de constater une superposition d'aussi nombreuses nappes charriées.
Mon intention n'est pas du reste de parler ici longuement des nappes austroalpines', qui se composent essentiellement de sédiments triasiques très puissants et de masses considérables de roches cristallines, le tout en plusieurs répétitions. Les nappes sédimentaires et les nappes cristallines ne sont ici qu'un seul tout; c'est là la différence principale qui semble distinguer les nappes orientales de celles qu'elles recouvrent mais ce n'est évidemment qu'une apparence. Les nappes helvétiques et préalpines ont certainement eu aussi leurs noyaux cristallins, dunt elles ont été séparées pendant leur déplacement horizontal, comme je vais chercher à le prouver dans mon résumé final.
RÉSUMÉ.
Il ressort ce ce qui précède que la chaîne des Alpes présente dans son état actuel une structure franchement asymétrique, dans la disposition autant des terrains cristallins que des plis sédimentaires. Cette structure résulte de l'action particulière des forces qui ont disloqué les plis primitivement groupés symétriquement en les serrant les uns contre les autres en faisceaux dressés verticalement; ainsi la surélévation qui a dû en résulter a eu pour conséquence d'abord un renversement de la partie supérieure des plis, puisim vérilable 1 Rothpletz. Geologische Alpenforsclmngen I. Grenzgebiet der Ratisch. Ueberschiebung. 1900. II. Ausdehnung und Herkunft der Ratischen Schubmasse. Munchen, 1905.